Coup de tonnerre dans le monde viticole. L'Etat s'apprête à supprimer le contrat vendange, un contrat simplifié qui existe depuis 2002. Il permet aux viticulteurs de payer moins de charges mais aussi de mieux payer les vendangeurs.
La fin du contrat vendange? L'Etat veut supprimer ce contrat simplifié qui existe depuis 2002.
Il permet d'embaucher des salariés pour les préparatifs des vendanges, leur réalisation et les travaux de rangement de matériel. Sa durée ne peut excéder un mois et un salarié ne peut en cumuler que deux dans l’année.
Jusque-là rien d’exceptionnel, si ce n’est que les viticulteurs peuvent ainsi embaucher des salariés du privé ou du public en congés et surtout qu’ils y gagnent beaucoup financièrement : le taux de cotisation patronale n’est que de 6% jusqu’à 1,25 Smic, contre 45% habituellement.
Un système apprécié dans tout le vignoble alsacien où les vendanges se font essentiellement manuellement.