Alors que le tribunal de Châlons-en-Champagne a demandé une nouvelle expertise médicale au sujet de Vincent Lambert, une autre affaire relance le débat sur la fin de vie en Europe : celle d'Alfie Evans, un nourrisson britannique atteint d'une rare maladie neurodégénérative.
Le 20 avril dernier, le tribunal de Châlons-en-Champagne exigeait une nouvelle expertise médicale sur l'état de santé de Vincent Lambert. Ce Marnais de 41 ans, plongé dans un état végétatif depuis 2008, est au coeur d'une bataille judiciaire : ses parents tentent d'enrayer pour la quatrième fois la procédure d'arrêt des soins.
Depuis dix ans, cette affaire relance régulièrement le débat sur la fin de vie. Mais un autre cas défraie la chronique en Europe : celui du petit Alfie Evans, un nourrisson britannique de 23 mois souffrant d'une rare maladie neurodégénérative. Alors que les justices anglaise et européenne, en accord avec les médecins, ont décidé qu'il était inhumain de maintenir l'enfant en vie, ses parents multiplient les recours.
L'affaire va jusqu'à mobiliser le Vatican, qui a réaffirmé à plusieurs reprises que "l’unique maître de la vie [était] Dieu", ainsi que l'Italie, qui a accordé la nationalité italienne à l'enfant et se dit prête à accueillir le bébé.
Le résumé de l'affaire Alfie Evans :