Depuis plusieurs années, les deux départements alsaciens font partie des territoires où l'insecte, vecteur potentiel de maladies virales, est « durablement installé ».
A partir de ce 1er mai, et jusqu'au 30 novembre, l'Alsace entre dans une période de surveillance renforcée. L'ennemi : le moustique tigre, ou aedes albopictus, dont la piqûre peut transmettre trois maladies virales (la dengue, le chikungunya et le zika).
« Le moustique tigre est implanté depuis 2015 dans le Bas-Rhin et 2016 dans le Haut-Rhin », rappelle l'Agence régionale de santé (ARS). L'Alsace fait même partie des zones où l'insecte est « durablement installé et se multipliant », selon la carte de présence établie par les autorités sanitaires. Au total, 51 départements sont concernés en France métropolitaine, où le moustique a été détecté pour la première fois en 2004 .
Le moustique tigre poursuit sa progression en France: il est désormais implanté dans plus de la moitié des départements, dont Paris, avertissent les autorités sanitaires https://t.co/LZRg24oLp9 #AFP pic.twitter.com/ve1fSxYPus
— Agence France-Presse (@afpfr) 29 avril 2019
« Aedes albopictus est adapté à l'environnement humain et se développe préférentiellement dans des environnements péri-urbains, ainsi que dans des zones urbaines très denses », note l'ARS. Pour éviter sa prolifération, il est recommandé d'éliminer les facteurs favorables à sa reproduction, en particulier les eaux stagnantes (coupelles de pots de fleurs, matériel de jardin, pneus, piscines non traitées...). De même, le bon écoulement des eaux de pluie ou usées (gouttières, caniveaux...) doit être vérifié régulièrement.
En cas de découverte d'un moustique tigre (reconnaissable à ses rayures noires et blanches et sa petite taille, environ 5 mm), il est possible de le signaler sur un site dédié (www.signalement-moustique.anses.fr). Un questionnaire vous permet alors de vérifier que le diagnostic est le bon. Vous pouvez également utiliser l'application IMoustique, développée par l'EID Atlantique, organisme chargé de la démoustication dans cinq départements du littoral.