Après Marseille - Strasbourg : "un super match pendant 90 minutes et un temps additionnel à vomir"

La frustration des footballeurs du Racing était immense mercredi soir après leur défaite face à l'Olympique de Marseille au stade Vélodrome : alors qu'ils avaient égalisé à la 89e minute, les dernières secondes du match leur ont été fatales. Valère Germain offrait la victoire aux siens 3-2.

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La saison dernière déjà, Strasbourg avait tenu tête aux Marseillais dans leur Vélodrome soixante-dix-neuf minutes durant, avant de céder (2-0). Pour ce match de la 7e journée de Ligue 1, ce mercredi 26 septembre, ils ont fait durer le suspens un peu plus longtemps encore et le soulagement des Olympiens en fin de rencontre, alors que Valère Germain inscrivait le but de la victoire à la 91e minute, n'était pas feint. "On a retrouvé le sursaut d'orgueil, le caractère, le côté un peu fou de ce groupe capable de se dire : on est chez nous, même à dix, on va chercher la victoire", soufflait leur coach, Rudi Garcia, après la rencontre.

On les avait très bien endormis


Et la frustration alsacienne était elle d'autant plus grande qu'ils ont en effet évolué à 11 contre 10 après l'expulsion à la 53e minute de Jordan Amavi, le défenseur marseillais, mis sous pression par un Kenny Lala intenable sur son aile droite. Les Strasbourgeois étaient alors menés 2-1, malgré un début de match à leur main. "Je voulais qu'on endorme Marseille sur la 1e mi-temps, explique Thierry Laurey, l'entraîneur des Ciel et Blanc, qui jouaient pour ce match en rouge. Et je trouve qu'on les avait très bien endormis. Après, un coup de baguette magique les a réveillés. Et ce n'est pas nous qui avions cette baguette magique".
 

Un penalty mal digéré


Dans les propos du coach strasbourgeois, à peine masqués, ses doutes quant à la faute sifflée sur Jérémy Grimm à cinq minutes de la pause , qui a mené au pénalty inscrit par Payet : sur l'action, si Grimm est bien en retard et met le pied sur le bout de la chaussure de Florian Thauvin, le plongeon du Marseillais est un rien exagéré... mais l'assistance vidéo vient appuyer le verdict de l'arbitre. Marseille égalise, puis enfonce le clou par Sanson à la 44e minute.

On voulait revenir au score et même l'emporter


Si l'on peut craindre alors qu'un OM libéré peut faire mal au Racing, il n'en est rien. "On avait la volonté de revenir au score, voire même de l'emporter", affirme Thierry Laurey. Et ça se voit, les Alsaciens mettent la pression, et à 11 contre 10, se créent de belles occasions, par Zohi notamment (62e). Laurey tente alors un coup de poker en sortant son défenseur Lionel Carole pour un attaquant supplémentaire, Nuno Da Costa.
 

Da Costa, entrée marquante


Pari gagnant, puisque la flèche cap-verdienne, servi par Mothiba dans sa course, trompe Mandanda à la 89e. "Il y a eu beaucoup de concentration jusqu'à l'égalisation. Et après on a cru peut-être, à tort, et moi j'y pensais aussi, qu'on avait fait le plus dur, regrette Laurey. Mais quand tu joues contre de grands joueurs, Paris, Marseille, il ne faut pas leur laisser la moindre miette."
 

Et c'est Valère Germain, deux minutes après l'égalisation strasbourgeoise, d'une magnifique reprise de volée, qui se chargera de le rappeler. "C'est rageant, conclue Laurey, surtout quand tu as la chance de marquer à la 89e minute. Cétait un super match pendant 90 minutes, et un temps additionnel à vomir". Et Strasbourg rentre avec ses regrets et aucun point, 13e d'un classement déjà dominé par le trio Paris-Lyon-Marseille.
 
 
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