Coronavirus : le Parlement européen de Strasbourg encore écarté au profit de Bruxelles, Sassoli se justifie

Dans un message adressé aux "amis de Strasbourg" le président du Parlement européen, David Sassoli, explique son choix de délocaliser à Bruxelles les sessions plénières du Parlement européen jusque fin avril promettant de bientôt "nous retrouver et nous embrasser".

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Quand la décision a été prise de délocaliser la session plénière (de la semaine du 9 mars 2020) du Parlement européen de Strasbourg à Bruxelles pour éviter la propagation du coronavirus, le mécontentement ne s'est pas fait attendre parmi les élus alsaciens. Après avoir annoncé le report de la session suivante (du 30 mars au 2 avril) de Strasbourg à Bruxelles, Davis Sassoli a tenu à se justifier dans un message adressé aux "amis de Strasbourg".
 Pour le président, le maintien des sessions plénières du Parlement à Strasbourg, impliquait "des risques significativement accrus pour la santé non seulement des députés et des membres du personnel mais aussi de la population régionale à Strasbourg à cause du déplacement d’un grand nombre de personnes". Une décision qui n'a pas été facile à prendre comme il l'explique.

 Strasbourg reste et restera le siège du Parlement européen -David Sassoli, président du Parlement européen

L'Italien, lui-même en quarantaine à son domicile bruxellois pendant 14 jours après un séjour à Rome, tiens à rappeler le caractère exceptionnel de cette délocalisation et précise, aussi, que "le calendrier de travail du Parlement européen, même à Bruxelles, a été révisé" pour éviter la propagation. 

Tous les assistants parlementaires sont en télétravail - Anne Sander, députée européenne (Les Républicains -PPE)

Si la prochaine session plénière est prévue le 30 mars à Bruxelles donc, au lieu de Strasbourg, pour approuver le budget alloué à la crise sanitaire, Anne Sander (députée européenne alsacienne) confirme que tout fonctionne au ralenti et ceci sur les trois sites du Parlement européen (Strasbourg - Bruxelles et Luxembourg). A partir du 16 mars "tous les assistants parlementaires et fonctionnaires travailleront de chez eux" et des salles seront équipées pour permettre aux députés de travailler par visioconférences.


Une situation qui ne doit pas durer pour le président du Parlement qui promet que "dès que la situation sanitaire nous le permettra, nous ferons tout ce qui est possible pour respecter les engagements des traités européens en ce qui concerne les sessions plénières mensuelles du Parlement européen". Anne Sander comme de nombreux autres députés y veillera.






 
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