Le journal l'Humanité a publié ce vendredi 31 mai, une tribune qui appelle Emmanuel Macron à reconnaître l'Etat de Palestine. Parmi les 500 signataires, la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian qui prend position.
Publiée ce vendredi 31 mai, la tribune du journal l'Humanité interpelle Emmanuel Macron. Une tribune signée par 500 personnalités qui appellent le président de la République à reconnaître l'Etat de Palestine. Parmi elles on retrouve la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian.
Cette semaine, l'Espagne, l'Irlande et la Norvège ont déjà franchi le pas dans le but selon eux, d'avancer vers la paix au Proche-Orient. Une décision à laquelle a furieusement réagi Israël qui a retiré immédiatement ses ambassadeurs sur place. Cette prise de position de pays européens mais également l'offensive israélienne à Rafah, ont mené plusieurs personnalités à demander une décision similaire à Emmanuel Macron.
Sur son compte X, la maire de Strasbourg se justifie et dit "soutenir une solution à deux États pour une paix juste et durable". "Je suis signataire de cet appel, il est plus que temps de reconnaître l'Etat de Palestine" a-t-elle posté sur ses réseaux que l'on voit ci-dessous.
Je suis signataire de cet appel. Il est plus que temps de reconnaître l’Etat de Palestine ! Je soutiens une solution à deux États pour une paix juste et durable. https://t.co/XYyVpCO8XC
— Jeanne Barseghian (@JeanneBarsegh) May 31, 2024
De son côté la France ne va pas, dans l’immédiat, reconnaître un Etat palestinien. Le chef de l'Etat a en effet des conditions avant de prendre cette décision. Il a d’ailleurs appelé ce mercredi le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas "mettre en œuvre les réformes indispensables" dans "la perspective de reconnaissance de l’Etat de Palestine", a rapporté la présidence française.
Face à cette position jugée insuffisante par les défenseurs de Gaza, des rassemblements sont prévus un peu partout en France ce vendredi 31 mai. Comme à Strasbourg, où un rassemblement s'est tenu en début de soirée place Dauphine. Jeudi 30 mai, le lycée Marie-Curie de Strasbourg avait été également bloqué "en solidarité avec Gaza".
Les manifestants entendent ainsi maintenir la pression et se donnent d'ailleurs, à nouveau rendez-vous toujours à Strasbourg, ce samedi 1er juin à 14h place Kleber, un rassemblement à l'appel du collectif Alsace Palestine 67.