Vincent Owaller est le créateur de Bunker Memory, une chaîne YouTube et une page Facebook qui compte près de 170 000 abonnés. Depuis 2018, cet Alsacien invite les passionnés d'histoire à explorer les sites fortifiés des deux guerres mondiales à travers toute l'Europe.
Les vidéos postées sur sa chaîne Youtube Bunker Memory et le compte Facebook du même nom cumulent des centaines de milliers de vues. Vincent Owaller est un passionné d'histoire et plus précisément un fondu des ouvrages militaires fortifiés.
Accompagné de son cameraman Jean-Baptiste, armé le plus souvent d'une bonne paire de chaussures et d'un casque de spéléologie, il parcourt la France et même l'Europe à la recherche de vestiges militaires.
Récemment, grâce à une carte d'état-major de 1918, il a identifié dans les Vosges l'entrée d'une galerie française de la Première Guerre mondiale. 36 mètres exceptionnellement bien conservés. C'est là, à travers sa vidéo, qu'il emmènera ses abonnés, partageant avec eux des informations précieuses sur ce lieu chargé d'histoire.
"Ma passion pour les fortifications remonte à l'enfance. J'accompagnais des amis dans la ceinture fortifiée de Strasbourg, et c'était une véritable aventure" raconte Vincent. À l'adolescence, Vincent visite la ligne Maginot puis ce sera le mur de l'Atlantique en Normandie et la naissance d'une passion pour la vie des hommes qui ont occupé ces ouvrages.
Lancé en 2018, Bunker Memory - une page Facebook et une chaîne YouTube - a rapidement rencontré un grand succès. Vincent a su rassembler une communauté de passionnés, partageant des informations et des histoires sur le patrimoine militaire. Avec le temps, il a même créé une petite boîte de production pour professionnaliser son contenu.
Suite logique de cette aventure, Vincent Owaller est membre de l'association alsacienne "Gardiens d'Histoire" dont le but est de préserver et de mettre en valeur les ouvrages défensifs des guerres passées. Meurtrie par trois conflits depuis 1870, l'Alsace recèle de galeries, casemates et autres ouvrages fortifiés. Avis aux amateurs, Vincent prévoit d'organiser des visites de groupe pour transmettre la mémoire de ces lieux oubliés.