Une embarcation équipée d'un sonar envoyé de Strasbourg et une autre dépêchée de Genève par la police suisse ont scruté les fonds du lac d'Aiguebelette (Savoie) à la recherche de la petite Maëlys, disparue il y a plus de deux semaines.
L'un des deux sonars utilisés en ce moment pour tenter de retrouver la petite Maëlys, appartient à la Compagnie fluviale de gendarmerie du Rhin. Ce type d'appareil utilise les propriétés particulières de la propagation du son dans l'eau pour détecter et situer les objets sous l'eau. Dimanche dernier, deux militaires de cette compagnie alsacienne, basée à Gambsheim (67) et Vogelgrün (68), sont partis en direction du lac d'Aiguebelette où le principal suspect avait ses habitudes.
Ce lac atteint par endroits une profondeur de plus de 70 mètres et le sonar des gendarmes alsaciens serait l'un des plus performants en France. Il permet de sonder jusqu'à 100 mètres sous l'eau. En service depuis 2007, il totalise plus de cinq cents interventions partout en France mais aussi en Guyanne et même en Côte d'Ivoire. L'appareil a déjà permis de découvrir pas moins de 26 cadavres, 352 épaves et 1200 véhicules.
En Savoie pour le moment, ces recherches à Aiguebelette n'ont encore rien donné. Maëlys, 9 ans, a disparu dans la nuit du 26 au 27 août lors d'un mariage auquel elle assistait avec ses parents à Pont-de-Beauvoisin (Isère). D'importants moyens ont été depuis mobilisés pour la retrouver.