500 personnes ont participé à la "vague bleue", une course solidaire destinée à sensibiliser à la détection des cancers masculins, ce dimanche 19 novembre à Dettwiller (Bas-Rhin). Un beau succès pour les organisateurs qui comptent bien renouveler l'événement.
Cinq kilomètres, non chronométrés, en marchant ou en courant. La vague bleue de ce dimanche 19 novembre à Dettwiller (Bas-Rhin) n'avait pas pour objectif d'attirer ceux qui cherchent la performance. L'événement, organisé par la section course à pied du club Liberté Dettwiller, visait à sensibiliser les hommes à la prévention des cancers qui les concernent.
Et à voir l'affluence avant le départ fixé à 10 heures, nul doute que cette première édition est un succès. Pas moins de 500 personnes, toutes de bleu vêtues, se sont inscrites. Elles et ils ont chacun déboursé 10 euros de frais d'inscription, qui seront reversés à l'ICANS (l'Institut de cancérologie Alsace Nord Strasbourg).
Après les échauffements sur la ligne de départ, la course s'élance dans les rues du village. Les organisateurs se sont inspirés d'Octobre rose, le mois de sensibilisation au cancer du sein, pour créer la "vague bleue" à destination des hommes.
Car le sujet est encore tabou chez eux : "Les femmes sont déjà très sensibles aux cancers du sein qui les touchent, mais il y a vraiment urgence à sensibiliser les hommes. On est un peu moins mobilisés par les cancers masculins. Il peut y avoir de la gêne à en parler. Quand ça touche à la prostate ou les testicules qui sont les plus fréquents chez les hommes, c'est un gros tabou qu'il faut briser" explique Christophe Lazarus, le responsable de la section course à pied de l’association sportive Liberté Dettwiller.
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L'an dernier, Olivier, un des membres du club est décédé d'un cancer du foie. Ses copains ont alors accéléré la création d'une course solidaire, qu'ils avaient déjà en tête. Cette première "vague bleue" lui est dédiée.
Elle vise surtout à pousser les hommes à se faire dépister. Christophe Lazarus poursuit : "Un cancer lorsqu'il est détecté tôt a plus de chances d'être soigné. On est là pour dire aux gens qu'il faut aller consulter leur médecin quand ils pensent que quelque chose ne va pas. A partir de 50 ans, ça doit être un passage obligatoire chez le médecin."
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Après la course, les participants se sont retrouvés à la buvette. L'occasion pour les femmes de faire un clin d'oeil aux hommes en arborant une belle moustache, en référence à Movember, le mois de prévention des maladies masculines.
