Du 25 mars au 7 juin, la Mission Photographique Grand Est 2019-2020 lance un appel à candidatures pour trouver cinq photographes. Leur rôle sera de décrire la région dans la diversité de ses territoires et de témoigner de ses mutations sociales. Serez-vous l'un d'eux ?
La Mission photographique du Grand Est 2019-2020, propose un appel à candidature du 25 mars au 7 juin 2019.
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La Mission photographique du Grand Est, à l’instar de la mission héliographique ou de la DATAR, la Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale, propose à cinq photographes d’explorer la région pendant une année.
Avec ce projet, il s'agit de décrire la région dans la diversité de ses territoires et de témoigner de ses mutations sociales. La Chambre, espace d’exposition et de formation à l’image à Strasbourg et le CRI des Lumières, carrefour du regard et de l’image à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), ont été missionnés par la Région Grand Est afin de mener à bien la Mission photographique du Grand Est.
Les cinq artistes-photographes devront explorer le territoire pendant un an. Le sujet libre de leur recherche pourra s’appliquer aux lieux, aux habitants, aux infrastructures dans une approche allant du global au particulier.
Dans son projet, la mission photographique Grand Est cherche à répondre à des interrogations telles que :
- Comment comprendre le territoire d’aujourd’hui?
- De quoi, de qui est-il composé et en quoi consiste-t-il?
- Par quels signes se manifeste-t-il?
- Quels en sont les effets et les causes?
Pour les cinq artistes sélectionnés, la rémunération sera de 10.000 euros par photographe. Pour aller plus loin l'article de Télérama, publié en 2010 avec une interview de Raymond Depardon. Extraits:
"J'ai été frappé par les couleurs de la France. On ose des teintes criardes : des bleus, des verts, des violets pétants. Je me souviens d'une boucherie dans le Jura avec une devanture en faïence noire et rouge magnifique (...). En fait, les gens aiment et connaissent profondément leur territoire, mais on le montre rarement tel qu'il est (...). Un village, un chef-lieu de canton, un carrefour, c'est très dense, plus dense parfois que Paris."