Au festival du Cabaret Vert, distribution "d'éco-orgasmes"

L'association Générations cobayes, non merci ! joue sur l'humour et le sexe pour alerter le public du Cabaret Vert sur les questions de santé et proposer des solutions simples et concrètes.

Léa Charles et la vingtaine de bénévoles de l'association Générations cobayes, non merci ! distribuent les éco-orgasmes aux festivaliers du Cabaret Vert. Sous cette fomulation avec laquelle ils s'amusent se cache une mission : alerter le public sur les questions de santé et proposer des solutions simples et concrètes.


France 3 Champagne-Ardenne : Qu'est-ce que Générations cobayes, non merci ?
 

Léa Charles : Nous sommes une association ciblée sur les 18-35 ans qui fait de la sensibilisation autour des problèmes de santé dûs à notre environnement. On se concentre notamment sur l'action des perturbateurs endocriniens


France 3 Champagne-Ardenne : Comment se concrétise votre action ?

Léa Charles : L'idée prinicipale, c'est d'avoir une communication drôle sur des sujets qui sont souvent anxiogènes pour le public. Nous faisons des actions de sensibilisation dans les festivals, les facs, différents salons, etc.

Nous nous efforçons de proposer des solutions concrètes. Cela passe par exemple par des ateliers de confection de cosmétiques sans produits chimiques et des conseils pratiques de santé.

L'éco-orgasme, ce sont des conseils pour que chacun se fasse du bien sans se faire de mal.


France 3 Champagne-Ardenne : On voit beaucoup de bénévoles patrouiller dans le festival et distribuer des éco-orgasmes. De quoi s'agit-il ?

Léa Charles : L'expression est partie du nom d'une de nos conférences. C'est une façon drôle et attrayante de parler de santé autour des conséquences de notre environnement sur notre sexualité, mais aussi sur notre vie quotidienne. L'éco-orgasme, ce sont des conseils pour que chacun se fasse du bien sans se faire de mal.


France 3 Champagne-Ardenne : Pourquoi est-ce intéressant pour vous d'être présent au festival du Cabaret Vert ?

Léa Charles : 
En comparaison des interventions plus sérieuses dans les campus, les festivals sont l'occasion de développer au maximum notre communication rigolote : on propose aux festivaliers des quizzs, on leur colle des stickers, etc. 

Mais le Cabaret Vert nous permet surtout de toucher un public très large et de mettre en avant des produits du quotidien sains et sans danger : de la nourriture, des cosmétiques, des vêtements, des coupes menstruelles (aussi appelées cups), des préservatifs, des sextoys, ...

Léa Charles est bénévole et co-présidente de l'association Générations cobayes, non merci.
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