Un film d'horreur tourné dans les Ardennes, avec un casting "100% ardennais"

Ce vendredi 25 octobre 2024 au soir, le cinéma Métropolis de Charleville-Mézières organise une soirée évènement pour la première diffusion du long-métrage d'horreur "Last Summer 2". Il a été réalisé par Clément Billaudel, qui avait déjà réalisé un premier opus.

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Avec Halloween qui approche, le pari est le bon. Ce vendredi 25 octobre 2024, le cinéma Métropolis de Charleville-Mézières (Ardennes) a choisi d'organiser une soirée spéciale pour la première diffusion d'un film d'horreur fraîchement réalisé.

On doit Last Summer 2 au réalisateur Clément Billaudel, un fier Ardennais. Et il n'en est pas à son coup d'essai. C'est une suite de Last Summer 1 (40 minutes, disponible sur Youtube).

L'histoire du premier opus est absolument charmante et guillerette ! Une belle bande de copains s'en va à la montagne. Après le passage d'un tueur masqué, seule une demoiselle en réchappe : peut-être aurait-il mieux valu qu'ils se rendent à la mer... Hélas pour cette dernière, l'assassin ne l'oubliera pas (voir aussi en intégralité dans la vidéo ci-dessous).

Ce second opus (et pas deuxième, car cette fois-ci, il n'y aura pas de suite), cette suite, raconte donc... la suite. À savoir la traque de cette dame par le tueur masqué, qui n'aura de répit que quand il l'aura ajoutée à son tableau de chasse.

Un "slasher"

Le film dure 1h40 : une heure de réjouissances sanguinolentes supplémentaire par rapport au premier. Et il n'y a que des prises de vues réelles, avec des trucages physiques mais pas d'effets spéciaux numériques, comme dans les grands films d'horreur des années 80 et 90 (voir la bande-annonce sur la vidéo Facebook ci-dessous).

 

En somme, comme tout slasher qui se respecte... Pour rappel, "un slasher, c'est un genre de film avec un tueur masqué, dont les plus connus sont Scream, Halloween, Vendredi 13." Dixit Philippe Soares, le patron du Dark Eyes Shop, la boutique d'horreur de Reims (Marne) lorsque France 3 Champagne-Ardenne avait mentionné son ouverture

Bien évidemment, le réalisateur du dernier slasher en date a été contacté à la veille de ce qu'il imagine être un nouveau grand succès. La séance inaugurale au Métropolis aura lieu à 19h30, en présence d'une grande partie du casting, et le ticket coûtera huit euros. 

Beaucoup de moyens, mais peu de dépenses

Le cinéma, "c'est ma passion depuis tout petit", déclare Clément Billaudel à France 3 Champagne-Ardenne. "J'ai découvert très jeune, avec mes parents qui m'emmenaient souvent au cinéma ou au vidéoclub du coin." Du temps où il en existait encore... mais certains font de la résistance.

"C'était dans les 90. Et ça a pris en moi. Depuis, je sais que je veux faire du cinéma." Il a fait ses premières armes "sur le caméscope familial". Avant qu'on lui offre sa première caméra lors de son anniversaire. Puis il a suivi son bonhomme de chemin, "jusqu'à devenir semi-professionnel et monter ma propre société", Ash Brother Production, "pour me lancer dans la production de films". Une passion qu'il aimerait "transformer en travail"

Ici, il a écrit le scénario, tourné, et assuré le montage : un vrai couteau suisse. Il peut se vanter d'avoir effectué un tournage 100% ardennais, avec un casting entièrement local. "C'est 100%", assure-t-il avec un sourire (quand d'autres Clément tournent des films d'horreur made in Pas-de-Calais). Il s'agit du deuxième film qu'il a tourné dans les Ardennes. Et même le producteur est un Ardennais.

On est des amateurs, avec du matériel professionnel.

Clément Billaudel, réalisateur aux nombreuses étoiles... dans les yeux (pour le moment)

"On est assez loin des films français qui sortent d'habitude au cinéma." On est plus proche du blockbuster américain (superproduction), bien que son budget ait été assez réduit. "La saga m'a coûté 15 000 euros : C’est un tout petit budget. On est des amateurs, avec du matériel professionnel." 

La reconnaissance d'un talent

Lors de la diffusion du premier en avant-première au cinéma, le succès avait été là, rapporte Clément Billaudel. "Tout le monde s'était levé, avait applaudi, était venu me féliciter alors que c'était mon premier long-métrage : avant, je n'avais fait que des petits et moyens-métrages. On m'avait encouragé à continuer." Ce qu'il a fait.

À l'époque, dans ce cinéma, "c'était une soirée d'Halloween, ce n'était pas juste pour mon film : il y en avait trois, et le mien était entre deux films de L'Exorciste." Mais cette fois, le Métropolis a mis les petits plats dans les grands, "juste pour mon film". Après la diffusion du second opus à Charleville, d'autres cinémas devraient l'acheter pour le diffuser, confie le réalisateur. Puis, au début de l'année 2025, il sera mis en ligne sur Youtube.

Comme précisé précédemment, "on a décidé de s'arrêter là pour cette saga". Mais il nous révèle déjà son prochain projet cinématographique, qui se dirige vers la science-fiction. Une invasion extra-terrestre sur les Ardennes. Roland Emmerich, le maître du genre (Independence Day), n'a qu'à bien se tenir. 

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