13 personnes ont été interpellées lundi 22 novembre dans le cadre d'une enquête sur un réseau de proxénétisme. Il opérait depuis cinq ans à la fois à Charleville-Mézières (Ardennes) et dans le sud-est de la France.
Un important réseau de proxénétisme a été démantelé cette semaine dans plusieurs villes du sud-est de la France et à Charleville-Mézières (Ardennes), a-t-on appris ce jeudi 25 novembre d'une source proche de l'enquête.
Ce réseau s'est d'abord développé dans plusieurs villes des Bouches-du-Rhône (Marseille, Martigues, Vitrolles, Fos-sur-Mer, Port-de-Bouc), du Var (Fréjus) et de l'Aveyron (Rodez), avant de gagner Charleville-Mézières. Il opérait depuis cinq ans.
Il comptait une trentaine de prostituées, pour la plupart d'origine brésilienne, et une quinzaine de proxénètes, également brésiliens, dont 13 ont été interpellés lundi 22 novembre au terme d'une enquête ouverte en septembre 2020 à la suite d'une lettre anonyme. Parmi eux, 8 ont été mis en examen du chef de proxénétisme aggravé en bande organisée.
Annonces sur internet
"Les filles étaient recrutées sur place ou au Brésil et en Espagne", a précise la source proche de l'enquête, précisant que les proxénètes "se payaient sur les locations d'appartements", une trentaine au total, facturées entre 250 euros à 300 euros par semaine et par prostituée. Selon franceinfo, 20 000 euros ont été saisis à l'occasion des perquisitions.
Les proxénètes s'occupaient également de diffuser sur internet les annonces avec photos qui permettaient aux clients d'entrer en contact avec les prostituées. "Ils répondaient aux appels téléphoniques et organisaient les rendez-vous" pour les prostituées, a complété la source.
Par ailleurs, "ils géraient la logistique pour aller chercher les filles à l'aéroport ou à la gare" et les installer dans les appartements, selon elle.