Selon son avocat, Philippe Gillet, le principal suspect dans l'affaire de la disparition d'Anaïs Guillaume resterait en détention.
Anaïs Guillaume n’a plus donné signe de vie depuis la nuit du 16 au 17 avril 2013. Elle quitte le domicile de son compagnon de l’époque vers 4h30 du matin. Depuis, plus aucune nouvelle jusqu’à la découverte en Belgique, 4 jours après, de sa voiture calcinée. Dès lors, un homme va-être montré du doigt, Philippe Gillet, chez qui elle était le soir de sa disparition.
Philippe Gillet dort donc en prison depuis janvier de cette année. L’ancien agriculteur a donc été mis en examen pour meurtre. Une situation que dénoncent ses proches sur internet. Une bataille virtuelle, en quelque sorte, puisque les amis d’Anaïs Guillaume ont eux aussi publié un site internet en mémoire de la jeune femme. Toutes les fouilles menées ces dernières années n’ont rien donné. L’enquête a certes progressée avec l’incarcération de Philippe Gillet. Un homme qui scande toujours son innocence.
Mais sans corps, la disparition mystère d’Anaïs Guillaume risque de perdurer en l’absence de preuves matérielles. Les avocats de Philippe Gillet présentent régulièrement des demandes de libération. Elles sont pour l’instant systématiquement refusées. La justice devra, quoi qu’il en soit, prendre une décision. Les parents attendent un procès qui pourrait le voile sur la disparition de leur fille.