Onze ans après la liquidation de l'entreprise, les salariés sont consterné d’apprendre que les ex-patrons demandent encore des indemnités pour préjudice moral. En signe de protestation, ils se sont rassemblés devant l'ancienne usine Thomé-Génot, aujourd'hui en ruine.
Pour faute dans la procédure judiciaire, l'Etat versera 30.000 euros aux anciens patrons de Thomé-Génot, ce qui révulse les anciens employés, la population et les élus. Une pilule dure à avaler alors que les deux américains ont été condamné à 5 ans de prison et 15 millions d'euros de dommages et intérêt après la banqueroute de leur entreprise. Une peine qui n'a jamais été appliquée.
A Nouzonville, tous espèrent que cette condamnation à verser 30.000 euros d'indemnité aux deux anciens patrons soit déboutée. En attendant, l'Etat a fait appel de cette décision du tribunal de grande instance de paris.
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