Plus de peur que de mal, mais les bénévoles des Restos du coeur de Revin dans les Ardennes ont été surpris en arrivant ce jeudi 17 novembre. Ils étaient en plein déménagement.
Une tentative de cambriolage dans un local des Restos du coeur, suivi d'une fuite de gaz. Les bénévoles de Revin (Ardennes) ont fait face à une belle frayeur ce jeudi 17 novembre au matin. Alors que la campagne de distribution hivernale commence le 21 novembre, voilà qui tombe au plus mal.
La responsable locale, Jeannette Grosfils a été avertie rapidement. "On est en plein déménagement des locaux, il restait encore des vêtements sur place. Des bénévoles ont en effet senti une odeur de gaz, les carreaux ont été cassés, les pompiers ont été appelés. Les pompiers sont en train de ventiler le local. Les tuyaux de gaz vont être coupés".
Le mari de la responsable Michel Grosfils, a été averti par une femme de ménage qui a vu une vitre cassée. Il s'est rendu sur place et a constaté que la vanne de gaz était arrachée. "Si quelqu'un avait allumé les lumières, une explosion aurait pu se produire, on l'a échappé belle!". Pour lui, ce geste de vandalisme est grave.
Un local devenu dangereux
Conséquences, le local de la rue des Cerisiers est fermé, mais le nouveau local lui n'est pas impacté. "Les locaux d’au-dessus sont squattés, précise la responsable. Il nous a été demandé de quitter ce local, il y a une semaine. Depuis lundi, on bouge les affaires. la première distribution a lieu lundi 21 novembre. Elle aura lieu dans le local de l'ancienne Radio panache (fermée depuis quelques mois) près du centre social d’Orzy".
La mairie de Revin a en effet souhaité ce déménagement, "car c’est ingérable d’avoir des jeunes qui squattent au-dessus. Ils mettent les motos en haut. C'est dangereux. Les Restos sont ici depuis 30 ans. Pour le maire de Revin, Daniel Durbecq (DVD), cet acte de vandalisme serait une tentative d'intrusion. "On est en train de déplacer le local. Car à l’étage il y avait des bureaux qui sont squattés. Je ne pouvais plus assurer la sécurité du local. Ces bâtiments ne sont plus sécurisés. L'immeuble va être vendu rapidement. Tout va être coupé, eau, électricité et gaz. Des jeunes fichent le bazar régulièrement".