Une suspicion clinique de grippe aviaire a été confirmée dans les Ardennes, dans une basse-cour de la commune de Vandy, jeudi 16 septembre.
Ce jeudi 16 septembre, la préfecture des Ardennes confirme un nouveau cas de grippe aviaire (influenza aviaire). "Cette suspicion clinique d'Influenza aviaire vient d’être confirmée dans une basse-cour sur la commune de Vandy", annonce la préfecture des Ardennes.
Un premier cas avait été détecté le 9 septembre dernier dans une basse-cour également, à proximité de Vouziers (Ardennes). "Comme plusieurs pays d’Europe, la France est confrontée à un nouvel épisode d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP). La maladie circule depuis quelques semaines en Belgique et au Luxembourg", précisent les autorités dans un communiqué.
Ce nouveau cas, voisin du premier, ne modifie pas les zones réglementées. Dans ces communes, sont interdits :
Tous les mouvements de volailles et le transport des œufs
Les remises en place de volailles
Les transports d’oiseaux vivants (y compris vers l’abattoir), de fumiers et de lisiers à l’intérieur, en provenance ou à destination de ces zones
Les rassemblements de volailles et autres oiseaux captifs (foires, marchés, expositions) ainsi que la remise en nature de gibier à plumes, y compris avec chasse immédiate.
Les volailles de basse-cour doivent impérativement être confinées dans les bâtiments ou des enclos avec pose de filets sur le dessus afin d’éviter tout contact avec des oiseaux sauvages ou d’élevage.
Niveau maximal de biosécurité
"Plus que jamais, sur l’ensemble du territoire ardennais, l’application d’un niveau maximal de biosécurité par les éleveurs et les intervenants en élevage, doit être strictement observée pour protéger les élevages et empêcher la propagation de ce virus" :
Limitation au strict nécessaire et sécurisation des contacts entre les personnes en lien avec les volailles et des entrées dans les zones de détention des animaux : par exemple, les interactions entre éleveurs doivent être proscrites pendant plusieurs semaines, et chaque éleveur doit s’astreindre non seulement à se changer complètement en entrée et sortie de leurs zones d’élevage à chaque contact avec des volailles, mais aussi prévoir une douche après ou avant tout autre contact de personne et activité professionnelle afin de ne pas véhiculer ce virus extrêmement présent dans l’environnement.
Gestion des flux de transport et respect des protocoles de nettoyage-désinfection des véhicules et des matériels.
De plus, rappelle la préfecture, "la vigilance et la surveillance de tous, professionnels, partenaires sanitaires, particuliers détenteurs d’oiseaux, chasseurs, sont primordiales pour détecter toute suspicion de maladie dès les 1ers signes (baisse de consommation d’aliment ou d’eau, chute de ponte. Il faut aussi surveiller les signes nerveux tels que torticolis, animaux qui tournent sur eux-mêmes, apathie ; mortalités de volailles". Des symptômes qui doivent être déclarés à un vétérinaire et à la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations.
"Il est demandé à l’ensemble des éleveurs du département, en cas de problème sanitaire dans un ou plusieurs lots d’oiseaux, de faire appel sans délai à leur vétérinaire sanitaire et ne pas transporter de volailles ou des cadavres pour autopsies sans l’accord exprès du vétérinaire".