Attentats de janvier 2015. Trois individus interpellés en Champagne-Ardenne

Trois individus ont été placés en garde à vue, lundi 20 novembre, dans l'enquête sur la fourniture des armes liées aux attentats contre Charlie Hebdo et un supermarché casher à Paris en janvier 2015. Une personne a été interpellée en Haute-Marne, une autre dans les Ardennes et une dernière à Reims.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Une femme, un homme et un autre individu ont été interpellés en Champagne-Ardenne dans le cadre de l'enquête concernant les attentats de janvier 2015. Lundi 20 novembre, une femme de 28 ans a été arrêtée à Saint-Dizier (Haute-Marne) au Vert bois. Le quartier est tristement célèbre pour être celui dont est originaire Sid Ahmed Ghlam, le tueur d'Aurélie Châtelain à Villejuif, en avril 2015. Quinze à vingt policiers du GIGN ont été déployés pour l'opération. La femme est décrite comme "discrète" par son voisinnage.

À Reims, Saint-Dizier et Revin

Le même jour, un homme de 46 ans a été appréhendé dans le quartier d'Orzy, à Revin dans les Ardennes. L'individu, déjà connu des services de police pour vol, était lui aussi connu comme un homme "discret". L'intervention a nécessité sept voitures de la Sous-direction antiterroriste (SDAT).

Mardi 21 novembre, un troisième individu a été arrêté à Reims, vers midi. Son identité n'a pour le moment pas été dévoilé. Les enquêteurs de la SDAT cherchent à savoir s'ils ont pu jouer le rôle d'"intermédiaires" dans la fourniture des armes utilisées par les tueurs des attentats parisiens de janvier 2015.

Le 7 janvier 2015, les frères Kouachi avaient tué douze personnes dans une fusillade au sein de la rédaction du journal Charlie Hebdo. Le lendemain, Amédy Coulibaly avait tué une policière municipale à Montrouge, dans les Hauts-de-Seine. Il avait ensuite abattu quatre hommes de confession juive le 9 janvier, lors d'une prise d'otages dans un supermarché casher porte de Vincennes, à Paris.

►Notre plateau en direct de Saint-Dizier (Haute-Marne)

©France 3 Champagne-Ardenne


Treize personnes suspectées

L'enquête s'est accélérée en avril 2017, avec la mise en examen de six suspects. Treize hommes sont à ce jour poursuivis dans ce dossier et sont soupçonnés d'avoir soutenu Amédy Coulibaly à divers degrés. Tous nient avoir eu connaissance du projet terroriste.

Deux ans et demi après les attaques, les premières d'une vague d'attentats djihadistes sans précédent en France qui a fait 241 morts depuis 2015, les investigations n'ont pas établi où et comment les Kouachi se sont procurés leurs armes.

Les enquêteurs ne sont jamais parvenus non plus à décrypter les messages contenus dans les boîtes mail des trois assaillants.

D'autres zones d'ombre demeurent. L'existence d'éventuels complices ou commanditaires au sein des mouvances liées au groupe État islamique ou à Al-Qaïda. Les enquêteurs se demandent aussi si c'est Coulibaly qui avait blessé par balles, le 7 janvier, un joggeur à Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information