L'Aube accueille ce vendredi 22 mars 2024 une répétition générale du relais de la flamme olympique. Un événement national pour s'assurer que tout est en place avant que la torche olympique ne soit allumée pour de vrai et traverse pendant près de trois mois la France dès le 8 mai.
Répétition générale pour le relais de la flamme olympique ce vendredi 22 mars dans l'Aube. Le département a été choisi pour un test national de ce défilé qui va traverser de nombreux territoires de l'Hexagone et de l'outre-mer dès le mois de mai.
Avant le vrai défilé dans l'Aube, le 13 juillet, il est question de tout répéter dans les conditions réelles. Enfin presque, car la flamme n'est pas allumée pour cette journée de test. À Nogent-sur-Seine, 13 porteurs - différents de ceux qui officieront en juillet - participent au relais.
"C'est impressionnant. Je suis tellement fière de l'avoir fait que je crois que je peux mourir tranquille", s'enthousiasme Joëlle, qui a participé au test, au micro de notre journaliste Tiphaine Le Roux.
Pour protéger les relayeurs, des gardiens de la flamme forment une bulle. Les passants s'attardent pour observer ce balai tout particulier. "L'olympisme représente la fraternité et une certaine forme d'unité. Une unité dont on a besoin aujourd'hui parce qu'on a un pays qui est de plus en plus fracturé", confie un habitant.
Gendarmes, réservistes ou bénévoles, 135 personnes assurent la sécurité du convoi. 90 médias accrédités sont également présents pour eux aussi prendre leurs marques. La ministre des Sports et des Jeux olympiques, Amélie Oudéa-Castéra, estime que tout est bien huilé. "Tout s'est très bien passé. À la fois la préparation des relayeurs, la qualité du timing et des opérations, explique-t-elle à notre micro. Le dispositif de sécurité, préparé par le ministère de l'Intérieur, est bien rôdé."
Un "événement planétaire"
Après Nogent, la caravane qui accompagne la torche olympique poursuit son chemin en direction de Troyes, avec une étape à Romilly-sur-Seine. Un lieu symbolique, car c'est là que sont fabriquées les tenues des sportifs de l'équipe de France, dans les ateliers du Coq Sportif. "Ce relais de la flamme va permettre d'associer la population à cet événement planétaire. Tout le monde n'en a pas encore conscience, mais la planète entière va regarder ce qui va se passer. Les JO, c'est une fois tous les siècles dans notre pays", rappelle Éric Vuillemin, maire divers droite de Romilly.
Dans le même temps, un autre relais traverse l'est du département, avec des arrêts à l'Abbaye de Clairvaux, au parc d'attractions de Nigloland et à Mesnil-Saint-Père, au bord du Lac d'Orient.
Le relais de flamme olympique sera à vivre sur les antennes de France Télévisions et sur france.tv avec un dispositif spécial. En Champagne-Ardennes, des étapes sont prévues dans l'Aube, la Marne et la Haute-Marne. Le conseil départemental des Ardennes n'a pas souhaité y participer, en raison de l'importante participation financière réclamée.