La condamnation à six mois de prison avec sursis prononcée contre neuf militants de Greenpeace qui s'étaient introduits dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine(Aube) en décembre 2011 est devenue définitive mercredi, après le rejet de leur pourvoi en cassation.
Neuf militants de l'organisation écologiste avaient été condamnés le 11 octobre2012 par la cour d'appel de Reims pour "violation de domicile et locaux professionnels et dégradations en réunion".
Quatre d'entre eux, qui avaient refusé de se soumettre à des prélèvements ADN, avaient été par ailleurs condamnés à 800 euros d'amende.
Ils avaient formé un pourvoi en cassation, qui a été rejeté mercredi.
Cette décision intervient au lendemain d'une nouvelle intrusion de militants de l'organisation écologiste mardi à la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin).
Le 5 décembre 2011 à l'aube, neuf activistes de Greenpeace avaient découpé les trois grillages de l'enceinte de la centrale de Nogent-sur-Seine
avant de grimper sur le dôme d'un des deux réacteurs, pour tenter d'y peindre le symbole "danger". Ils avaient été interpellés en fin de matinée, certains sur le dôme, d'autres enchaînés à des échelles d'accès, les derniers cachés dans un buisson.
En première instance, le tribunal correctionnel de Troyes s'était déclaré incompétent. Il avait estimé que la qualification de "violation de domicile" ne pouvait être retenue contre les militants et avait renvoyé le ministère public à mieux se pourvoir en invoquant plutôt le chef d'accusation d'"introduction non autorisée dans un bâtiment intéressant la défense nationale".
Quatre d'entre eux, qui avaient refusé de se soumettre à des prélèvements ADN, avaient été par ailleurs condamnés à 800 euros d'amende.
Ils avaient formé un pourvoi en cassation, qui a été rejeté mercredi.
Cette décision intervient au lendemain d'une nouvelle intrusion de militants de l'organisation écologiste mardi à la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin).
Le 5 décembre 2011 à l'aube, neuf activistes de Greenpeace avaient découpé les trois grillages de l'enceinte de la centrale de Nogent-sur-Seine
avant de grimper sur le dôme d'un des deux réacteurs, pour tenter d'y peindre le symbole "danger". Ils avaient été interpellés en fin de matinée, certains sur le dôme, d'autres enchaînés à des échelles d'accès, les derniers cachés dans un buisson.
En première instance, le tribunal correctionnel de Troyes s'était déclaré incompétent. Il avait estimé que la qualification de "violation de domicile" ne pouvait être retenue contre les militants et avait renvoyé le ministère public à mieux se pourvoir en invoquant plutôt le chef d'accusation d'"introduction non autorisée dans un bâtiment intéressant la défense nationale".