Alors que l'entreprise Le Coq Sportif ne sait toujours pas à quelle sauce elle va être mangée. Le maire de Romilly-sur-Seine, où des infrastructures de la société sont présentes, nous a accordé un entretien et il nous a donné des nouvelles du possible repreneur.
Lors d'un entretien avec le maire de la commune de Romilly-sur-Seine, Eric Vuillemin, réalisé ce samedi 14 décembre. Le premier édile a voulu évoquer avec nous le sujet du placement en redressement judiciaire de la société Le Coq Sportif, fanion industriel de son secteur.
Le possible rachat de l'équipementier sportif est forcément au cœur de l'actualité de Romilly. Certaines pistes commencent à se dessiner, comme celle de LVMH (Louis Vuitton, Moët Hennessy ), qui fait partie de l'empire du milliardaire français Bernard Arnault.
À un moment ou à un autre, LVMH a été intéressé par le coq sportif ?
Eric Vuillemin : "Il ne faut se fermer à rien. Moi, je suis intimement convaincu que celui qui détient Le Coq Sportif et qui sait parfaitement le gérer fera une très belle plus-value à horizon 2035".
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Celui-ci rajoute, "je ne vous en dirai pas plus sur LVMH, mais c'est sûr qu'à un moment, nous, on avait un retour. Enfin moi, j'avais un retour comme quoi, potentiellement c'est une marque [Le Coq Sportif] qui les intéressait. Quand on voit le pouvoir de l'image du Coq Sportif aujourd'hui, quand on a eu des retours, on n'a pas été étonné. Après maintenant, ce sont des négociations et je pense que vous avez aussi d'autres groupes qui sont dans la course".
Aujourd'hui, qui se penche encore sur le rachat du Coq Sportif ?
Eric Vuillemin : "On peut le dire, il y a encore d'autres grands groupes, d'autres moyens groupes et d'autres investisseurs locaux qui sont intéressés. Vous n'imaginez pas, depuis le 21 novembre, sur les deux, trois premiers jours, mon portable n'arrêtait pas de sonner pour savoir comment on pouvait faire pour se mettre autour de la table. C'est une marque qui en intéressait certains".
Un groupe a-t-il déjà proposé d'apporter une enveloppe d'argent conséquente ?
Eric Vuillemin : "Je n'ouvre pas plus les discussions. Elles sont totalement confidentielles. Vous l'avez compris, chacun essaie de se jauger. Chacun attend. Donc voilà, ça va être très clair. Le choix doit se porter sur le mieux-disant industriel".
Une période d'observation de six mois pour désigner le racheteur
Placée en redressement judiciaire, l'entreprise Le Coq Sportif, par l'intermédiaire du groupe suisse Airesis, actionnaire majoritaire de l'entreprise auboise, n'est pas inquiète.
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Comme précisé dans un communiqué de presse publié le 22 novembre 2024, "Cette période de redressement est une opportunité pour l’entreprise de pouvoir engager et finaliser les discussions avec de nouveaux investisseurs et partenaires stratégiques". Pour le maire de Romilly-sur-Seine, "on est sur une période d'observation qui va du 21 novembre au 21 mai".
Six mois qui seront déterminants à la survie de la société Le Coq Sportif avec ou sans LVMH (Louis Vuitton Moët Hennessy ) et son président Bernard Arnault.