Après le JDD, le Figaro, puis le JT de France 2 dimanche, il était l'invité de RTL ce lundi matin. François Baroin, président de l'association des maires de France et maire de Troyes, est en pleine promotion pour son nouveau livre, intitulé "Une histoire sentimentale".
Le maire de Troyes, François Baroin, réaffirme dans son livre Une histoire sentimentale (Albin Michel, 2019) son attachement aux territoires, aux élus locaux et à la décentralisation. "La commune, c'est la petite patrie, selon l'élu des Républicains. Le maire et la commune incarnent un besoin de protection du coin de la rue. Ce besoin-là doit être réaffirmé par une écoute du besoin de liberté des communes, par rapport à l'Etat."
Un livre qui lui permet également de se repositionner au niveau national, alors qu'il vient récemment d'être nommé au sein du Conseil stratégique de la présidence des Républicains, aux côtés de Christian Jacob. Sécurité, laïcité… Le maire de Troyes évoque à nouveau les sujets à résonance nationale. Interrogé ce lundi 4 novembre sur RTL, et hier soir sur France 2, notamment sur le sujet de la réforme des retraites, François Baroin a déploré un manque de clarté de la part du gouvernement. "Honnêtement, aujourd'hui c'est un grand brouillard qui s'épaissit avec des plaques de plâtres et les gens vont avoir du mal à s'y retrouver".
"Piège à loup"
L'occasion aussi de parler de sa famille politique et de son avenir. L'élu troyen se montre ainsi optimiste pour les élections municipales. "On n'est pas en pleine santé mais on peut remonter grâce une équipe de talent et c'est pour cela que je suis prêt à les accompagner", a-t-il déclaré. Un rebond qu'il espère et qui à son sens doit permettre de "desserrer cette mâchoire entre Le Pen et Macron qui est comme un piège à loup et qui n'est pas bon pour un débat démocratique".Quant à la présidentielle, un sondage IFOP publié ce week-end, le place en troisième position, si le premier tour des élections présidentielles avait lieu aujourd'hui. Il atteindrait les 11%, ex-aequo avec Jean-Luc Mélenchon. Emmanuel Macron et Marine Le Pen seraient, eux, crédités de 28% d'intentions de vote chacun.