Le procureur de la république a annoncé ce vendredi 28 juin l'ouverture d'une information judiciaire pour homicide volontaire, trois jours après la découverte du corps d'une femme de 39 ans à La Chapelle-Saint-Luc (Aube).
Trois jours après la découverte de son corps, à son domicile à La Chapelle-Saint-Luc dans l'Aube, de nombreuses questions perdurent autour de la mort de Julie, 39 ans. Ce vendredi 28 juin, le procureur de la République de Troyes a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire pour homicide volontaire. Si l'autopsie a confirmé que Julie est bien décédée des coups qu'elle a reçus au visage et aux jambes, les enquêteurs ne peuvent toujours pas dire s'ils s'orientent vers une piste conjugale.
On s'oriente vers une procédure criminelle, un juge d'instruction sera saisi dans les plus brefs délais
- Olivier Caracotch, procureur de la République de Troyes
Julie était mère de deux filles, de 11 et 17 ans. C'est cette dernière, qui a découvert mardi, le corps de sa mère, alors qu'elle revenait à la maison, après plusieurs jours d'absence. Selon les informations à disposition des enquêteurs, si Julie a déjà dans le passé été victime de violences conjugales, rien ne permet encore de dire si ce sont des faits similaires qui ont causé sa mort.
Il est beaucoup trop tôt pour dire si on reproduit un schéma de violence au sein du couple, d'autant qu'elle n'était pas vraisemblablement en couple au moment des faits.
- Olivier Caracotch, procureur de la République de Troyes
Pourtant, c'est bien la piste de l'environnement proche qui est pour l'instant privilégiée. Le corps de Julie a été découvert dans son salon, "qui présentait d'importantes traces de lutte" a précisé le procureur de la République, alors qu'aucune trace d'infraction n'a été constatée dans la maison, située rue Veuve Bernard Bodié. Cependant, les enquêteurs n'excluent pas qu'une personne "de passage, invitée à entrer" puissent être responsable.
Compte tenu des conditions climatiques des derniers jours, l'autopsie n'a pas pu déterminer quand les faits se seraient déroulés, entre le moment où sa fille l'a laissée, samedi, et celui où elle l'a trouvée, mardi. Le commissariat de police de Troyes et le SRPJ de Reims ont été saisis.