François Baroin, sénateur-maire de Troyes, annonce qu'il votera "à titre personnel" pour Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle.

"Faire barrage au Front national". Ainsi François Baroin a-t-il défini l'objectif de sa famille politique pour le second tour de l'élection présidentielle. Le sénateur-maire de Troyes, soutien de François Fillon, considère que "le projet de Mme Le Pen est un chaos pour le pays". "À titre personnel, je voterai Macron", annonce-t-il.

Invité dimanche soir sur le plateau de TF1, François Baroin a qualifié ce premier tour de "séisme". "J’ai vécu en 2002 l’effacement de la gauche, a-t-il déclaré. Je ne pensais pas qu’on le vivrait à droite et que la famille gaulliste qui a fondé la Ve République soit effacée de ce second tour."

En Champagne-Ardenne, de Benoist Apparu, député-maire de Châlons-en-Champagne, à Arnaud Robinet, député-maire de Reims, plusieurs figures de la droite ont appelé à voter pour Emmanuel Macron.

Invité sur France2, Luc Chatel annonce qu'il votera pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle : "Je ne voterai jamais pour Marine Le Pen."

Le maire de Charleville-Mézières, Boris Ravignon, a lui aussi appelé à voter pour le candidat d'En Marche, afin d'éviter "l'application du programme de Marine Le Pen", qui serait selon lui "une catastrophe majeure qui ne ferait qu'aggraver les difficultés".

Même s'il dit "comprendre la colère" des électeurs, il estime que s'abstenir au second tour ne serait pas "une attitude digne" d'un élu. "Le ni-ni, c'est laisser les autres décider à votre place, poursuit-il. Un responsable politique doit faire des choix. Entre deux maux, il faut choisir le moindre."

Benoît Huré, sénateur et président du conseil départemental des Ardennes, a également annoncé qu'il voterait pour l'ancien ministre de l'Économie. "Sans adhérer au projet porté par Emmanuel Macron, mais en tant qu’Européen convaincu et en responsabilité, je m’opposerai à l’arrivée au pouvoir de la candidate du Front National et je voterai Macron", a-t-il déclaré par le biais d'un communiqué.
 

Ceux qui ne donnent pas de consigne de vote


Dans un communiqué de presse publié ce lundi, Jean-Luc Warsmann, député-maire de Douzy (Ardennes), n'a donné aucune consigne de vote. "Je souhaite au futur président de la République (...) d’obtenir la seule chose qui rendra confiance aux Français : des résultats", s'est-il contenté de déclarer.

À travers une vidéo publiée ce lundi sur son compte Facebook, Nicolas Dhuicq dit ne pas partager la "vision du marché tout puissant, ultralibérale, à l'anglo-saxonne d'Emmanuel Macron", mais considère que le programme économique de Marine Le Pen est celui "du programme commun de la gauche en 1981".

Le député-maire de Brienne-le-Château a donc confirmé qu'il ne donnerait pas de "consigne de vote précise aux électeurs".

 

 

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