Troyes. Le maintien en Ligue 1, mission impossible pour L'Estac ?

A 6 matchs de la fin de la Ligue 1 les footballeurs de l'Estac occupent la place de barragiste. Pour espérer jouer encore parmi l’élite du football français la saison prochaine, il faut qu'ils gagnent, eux qui ne comptent en 2018 que 2 victoires en championnat. Prochain adversaire... Marseille.

En recevant l’OM dimanche prochain à 17 heures au stade de l’Aube, l’Estac inaugure un calendrier que l’on peut aisément qualifier de démentiel. Le pire de toutes les équipes à la lutte pour le maintien.

Marseille donc à la fin de la semaine, puis Saint-Etienne, Caen, Lyon, Montpellier avant de conclure le 19 mai  à domicile face à Monaco.
Vous avez bien lu les troyens vont jouer cinq équipes classées dans le top 9 de la Ligue 1 dont trois se bagarrent pour deux places en Ligue des Champions.

La statistique qui fait mal, 3 points.

Trois points sur dix-huit, une victoire c’est le bilan des troyens face à ces équipes lors des matchs aller. Les footballeurs aubois ont réussi à battre "les Verts" 2-1 au stade de l’Aube le 1^er octobre dernier. Pour le reste que des défaites dont un terrible  5-0 face à Lyon à domicile.

Idéalement Troyes se doit de glaner 11 points pour atteindre la fameuse barre des 40 unités, le Graal pour les équipes du bas de classement à la lutte pour ne pas descendre en Ligue 2, 40 points c’est le maintien quasi assuré.

2018, année chaotique

Clairement l’Estac a affiché deux visages depuis le début la saison. Le premier correspond à celui de 2017 où dans la foulée de la montée en Ligue 1 les troyens ont signé une première partie de championnat encourageante occupant même un temps la 11^ème place avant de glisser jusqu’à la 14^ème .

Depuis janvier la dynamique s’est inversée, les hommes de Jean-Louis Garcia affichent le pire bilan comptable des matchs retour (8 points en 13 rencontres), même Lille et Metz font mieux c’est dire.

Les troyens longtemps encensés pour la qualité du jeu produit sont aujourd’hui au pied du mur, aux portes de l’ascenseur qui pourrait les faire descendre en Ligue 2.

Ils n’ont plus le choix, il faut gagner en commençant dimanche face aux marseillais avec l’espoir pourquoi pas que la Bonne Mère change pour une fois de camps au coup d’envoi.