Sport collectif et mixte, l’Ultimate nous vient, comme le Frisbee, des Etats-Unis. Très pratiqué sur les campus américains, il l’est aussi au sein de clubs qui lui sont dédiés en Champagne-Ardenne.
Parce que le Frisbee ne s’échange pas seulement sur une plage entre deux personnes, l’ultimate oppose deux équipes de cinq à dix joueurs. S’il se pratique majoritairement en herbe à l’extérieur, il peut aussi se jouer sur un terrain de handball ou sur le sable. L’objectif : marquer des points en progressant jusque la zone d’en-but adverse par des passes successives.
Majoritairement pratiqué sur les campus outre-Atlantique, le sport a su s’exporter en Champagne-Ardenne où il existe des clubs comme les Disco-Bulles à Reims, la Disc’Hordes à Rethel, la Disc Team à Châlons ou le DiscTroy à Troyes.
Physique et complet, l’ultimate est surtout un sport d’amitié et de fair-play. Là où la mixité met tout le monde sur un même pied d’égalité, les litiges se règlent à l’amiable, sans arbitre. Pour Angélique Grevet, joueuse au club de Troyes ; « Il y a les soirées, aussi. Pas en championnat parce que c’est du sérieux mais pendant les tournois, on va organiser des soirées entre nous. Parfois on donne même des thèmes à l’avance, on se déguise et on fait la fête tous ensemble chaque année ».
Les règles du jeu
Une fois le disque entre les mains, le joueur ne peut avancer. Comme au basketball, il peut alors pivoter sur lui-même dans un temps imparti afin d’envoyer le Frisbee à un coéquipier démarqué. Si l’on en connait l’habituel revers, il existe d’autres manières d’expédier le Frisbee comme le coup-droit ou l’upside.
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