Le conseil départemental doit faire cette année, 15 millions d'euros d'économies selon son président, Philippe Adnot, Sénateur (DVD) et président du conseil départemental de l'Aube. Des coupes budgétaires sont à prévoir.
Le département de l'Aube l'avait annoncé en juillet dernier, un plan de sauvegarde, c'est à dire d'économies, doit être adopté cette fin d'année par son assemblée. Mais après un diagnostic plus poussé, il vient d'être revu à la hausse. Le montant s'élève à 15 millions d'euros d'économies qui devront être faites en 2016. L'Etat baisse ses dotations mais les dépenses sociales augmentent énormément en parallèle.
Ce ne sont plus 10 millions mais 15 millions d'euros d'économies qu'il faut dénicher, selon Philippe Adnot, le président de l'assemblée départementale de l'Aube. C'est le résultat d'un effet de ciseaux entre l'augmentation régulière des dépenses obligatoires et la baisse des dotations de l'Etat. Pour garder sa capacité d'investissement Philippe Adnot souhaite jouer sur trois volets à peu près équitablement : les subventions aux communes, le fonctionnement de l'assemblée et les dépenses sociales dont le coût de l'aide à l'enfance diagnostiqué comme trop généreux.
Selon Philippe Adnot si l'on ne peut rester sans rien faire, c'est aussi à l'Etat d'être solidaire des territoires les plus éprouvés par le chômage. Un appel devrait être lancé lors du prochain congrès des départements de France qui se tiendra en octobre à Troyes.
Voir notre reportage diffusé dans le JT 12/13 de ce mardi 22 septembre 2015
durée de la vidéo : 00h01mn57s
Le conseil départemental doit faire cette année, 15 millions d'euros d'économies selon son président, Philippe Adnot, Sénateur (DVD) et président du conseil départemental de l'Aube. Des coupes budgétaires sont à prévoir.
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©INA