Après avoir parcouru les rues et terrasses de plusieurs villes de l’Eurométropole de Strasbourg, les médiateurs anti-covid bas-rhinois vont sillonner un secteur du nord de l’Alsace, où les habitants sont encore peu vaccinés et peu sensibilisés aux gestes barrières.
Depuis le 13 juin, une équipe de quinze médiateurs bénévoles anti-covid a parcouru plusieurs quartiers de Strasbourg et villes de l'Eurométropole. Objectif : sensibiliser les citoyens à la vaccination, répondre à leurs questions et marteler les gestes barrières. A partir du 16 juillet, ils sortiront des centres urbains pour aller d'avantage vers la campagne. "Nous avions fait des campagnes de dépistage au mois de janvier et février dans le nord de l'Alsace. Cette fois, nous y retournons pour sensibiliser la population à la vaccination." explique le coordinateur des médiateurs anti-covid de l'ARS du Bas-Rhin, Arnaud Foehrenbach.
Pour le premier jour de sensibilisation, sept médiateurs se rendront à Betschdorf le matin et à Soultz-sous-Forêts l'après-midi. "A partir de 10 heures nous ferons une animation devant le drive du supermarché de Betschdorf et de 15h30 à 19h nous serons sur le marché de producteurs de Soultz-sous-Forêts. Nous ne jugeons pas les gens, nous échangeons avec eux. Nous n'avons pas pour objectif de les convaincre, mais de les renseigner et de répondre à leurs questions, car il se dit beaucoup de choses sur ces vaccins, notamment sur les réseaux sociaux."
Comme en ville, les médiateurs distribueront des gels et sprays hydro-alcooliques aux habitants, des dépliants avec des renseignements sur la maladie et des autotests avec les explications pour les utiliser correctement. Les médiateurs rappellent aussi qu'il faut conserver les gestes barrière et la nécessité de s’isoler et de prévenir en cas d'apparition de symptômes.
Jusqu'à présent, les équipes d'intervention étaient composées de médiateurs bénévoles, formés spécialement pour assurer cette démarche. Depuis ce lundi 12 juillet, une équipe de quatre professionnels est entrée en action. "Le système de bénévolat a bien fonctionné" explique le coordinateur, "mais pour pouvoir durer et faire des missions tous les jours, un système de salariat a été mis en place."
Les médiateurs bénévoles restent cependant indispensables et les personnes qui le souhaitent peuvent s'inscrire à des sessions de formation pour médiateurs de lutte anti-covid. Par ailleurs, deux infirmières ou infirmiers diplômés d'Etat sont recherchés pour encadrer ces missions. Ils ou elles peuvent postuler à la même adresse. Après la journée de vendredi, de nombreuses autres communes auront la visite des médiateurs.