La chasse aux parrainages est lancée. Un exercice loin d’être de tout repos surtout pour un candidat à la présidentielle un peu particulier, Benoit Veltz, 55 ans, artisan menuisier originaire de Gambsheim.
Il se pose en défenseur des ouvriers et des petites entreprises. L'Elysée, il y pense sérieusement, depuis une dizaine d'années. Une idée qui a germé alors qu’il lisait un article dans un magazine se demandant pourquoi en France, un artisan ou un chef d’entreprise ne pourrait pas se présenter à la présidentielle. Il se dit ni de droite, ni de gauche. C’est très à la mode ces temps-ci. Mais ça ne l'empêche pas d'avoir des convictions et des idées. Et son programme, il le rédige avec sérieux et méticulosité dans son petit cahier qu’il remplit dès qu’une idée lui vient, parfois même en pleine nuit.
Son ambition, supprimer la plupart des impôts et ne garder que la TVA. "On prend de plus en plus aux gens qui ont de l’argent, mais le pauvre, il reste toujours pauvre", estime-t-il. Retraite à 55 ans pour certaines professions, légalisation du cannabis ou réduction des lourdeurs administratives sont quelques-uns des points développés dans son programme qu’il expose sur son blog.
Mais l’homme va devoir faire feu de tout bois pour tenter d’obtenir les 500 signatures requises avant le 17 mars, pour se présenter à l’élection présidentielle.