La flamme olympique est passée par l'Alsace le 26 juin. Lembach a fait partie des villes étapes. Le village est labellisé "Terre de Jeux", l'occasion pour la Communauté de communes de proposer pléthore d'activités aux jeunes. Le but étant de pratiquer le sport et de découvrir les sports paralympiques.
Si la flamme officielle est passée le 26 juin, les enfants des écoles primaires de la Communauté de communes Sauer-Pechelbronn, eux, ont allumé leur flamme tous les matins de juin. Puis, ils se sont lancés dans de multiples activités autour des Jeux sur le terrain de sport de Lembach (Bas-Rhin). Huit activités ont ainsi été proposées à tous les écoliers du secteur. Des Jeux olympiques qui doivent fédérer toute l'année dans le cadre de la labellisation Terre de Jeux.
Pour les élus, les services de l'enfance et du sport ainsi que pour les acteurs du périscolaire, il est important de "proposer, durant toute l'année, à toutes nos générations d'habitants diverses activités. Là, à Lembach, ce sont 750 enfants qui ont pu passer une journée sur le thème des JO" comme nous l'explique André Schmitt, conseiller de la Communauté de communes.
Au programme : de l'escalade, de la pétanque assise, des quiz autour des JO, un atelier "sport santé" pour sensibiliser les petits à l'équilibre alimentaire, un petit tour dans le village à bord du vélo bus pour pédaler ensemble comme de vrais écocitoyens et du cécifoot.
Ils comprennent aussi que malgré le handicap, on peut faire du sport.
Tania Sorgius, chargée de mission et footballeuse
Pour jouer au foot les yeux bandés, les règles étaient simples : tout d'abord ne pas courir, puis étendre ses bras pour repérer les autres et bien sûr tenter de mettre un but. "C'est bizarre" pour Liam, 9 ans, qui découvrait cette pratique sportive. "Ça veut que tu ne savais pas où était la balle, mais les grelots, ça t'aide quand même."
À la tête de l'atelier, Tania Sorgius, chargée de mission et footballeuse (dirigeante des U13 féminines du Racing aussi) pour qui le cécifoot doit permettre de transmettre certaines valeurs : "les enfants apprennent à faire attention à l'autre. Ils comprennent aussi que malgré le handicap, on peut faire du sport. Tout le monde peut pratiquer le foot ou un autre sport, handicapé ou non. C'est important qu'ils intègrent ça. L'école leur est très utile, mais le sport leur apporte autre chose dans la vie. Le fait d'aller toujours plus loin, de persévérer, le dépassement de soi."
Dans la peau de vrais athlètes
Un évènement que les écoliers ont préparé en classe avec les institutrices. "Nous voulions faire nos propres JO. Que les enfants se sentent comme les grands athlètes. Les élèves apprennent à travailler ensemble, à être tolérants les uns avec les autres. C'est chouette aussi de pouvoir parler du handicap et de leur faire comprendre que, peu importe notre condition, c'est sympa de faire du sport" raconte Audrey Ferrandini, institutrice à Lembach.
Pendant que les uns grimpaient, d'autres pratiquaient la pétanque assise. Et dehors, se poursuivait un quiz : en quelle année ont eu lieu les premiers Jeux ? Dans quel pays ? Quand ont eu lieu les premiers Jeux en France ? Autant de questions auxquelles devaient répondre les enfants en s'aidant d'affiches exposées. À présent, place aux vacances. Pour certains, elles seront sportives... parfois devant la télé à regarder les Jeux.