Fermeture de classe : des parents en grève de la faim illimitée à Ingwiller

Les parents du groupe scolaire d'Ingwiller se mobilisent depuis le mois d'avril. Ils luttent contre la fermeture d'une classe à la rentrée. Manifestation, pétition, rien n'y fait, alors quatre d'entre eux ont décidé de faire une grève de la faim illimitée.

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Les moyens d'action des parents pour lutter contre la fermeture d'une classe dans leur école se suivent et ne se ressemblent pas. Quatre parents d'élèves du groupe scolaire d'Ingwiller ont décidé de faire une grève de la faim illimitée, un moyen plutôt inédit et un slogan "nous pouvons nous passer de nos aliments, pas de l'instruction de nos enfants!"

"En sortant d'une réunion avec notre inspectrice de secteur le 11 mai dernier, je me suis dit que vraiment on restait sur notre faim, vu qu'à chaque argument que nous avancions, on nous répondait et alors?... Ça m'a donné l'idée de cette grève de la faim", nous explique, Serge Finitzer dont les deux enfants sont scolarisés à Ingwiller, l'un en maternelle et l'autre en élémentaire.

Ils sont donc quatre et ont décidé de se relayer toutes les 24 heures pour cette action commencée le 16 mai. L'objectif c'est bien sûr de lutter contre la fermeture d'une classe (le groupe scolaire en compte 17) à la rentrée mais pas que.

Remplacement des enseignants absents

"Les enseignants sont régulièrement absents, ce n'est pas un problème, mais ils ne sont pas remplacés. Nous souhaitons donc qu'ils soient systématiquement remplacés dès le premier jour. Et puis nous voulons la mise en place d'un deuxième dispositif ULIS, pour l'instant nous ne pouvons accueillir que 12 enfants en situation de handicap et c'est trop peu, il y a une liste d'attente."

Le souci, c'est la baisse des effectifs chaque année, qui a déjà conduit à une fermeture de classe il y a trois ans. Ce sera encore le cas à la rentrée, c'est pour cette raison que le rectorat a décidé la fermeture de cette classe. Mais pour Serge Finitzer, l'argument n'est pas recevable. "Ces chiffres ne tiennent pas compte des enfants inscrits en ULIS et pas non plus de la spécificité de notre groupe scolaire!"

Les parents se sont donc mobilisés, courrier, pétition (qui a recueilli près de 3.500 signatures), manifestation le 28 avril dernier et maintenant cette grève de la faim. Des parents bien décidés à aller jusqu'au bout et à le faire savoir. Ce qu'ils souhaitent : un entretien avec le DASEN, le directeur des services départementaux de l'éducation.

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