Le député PS Armand Jung a démissionné pour raisons de santé. La prochaine élection pour le remplacer aura lieu dans les 3 mois. Dans les partis, c'est branle-bas de combat pour déterminer les candidats à la candidature.
Il était député de la 1ere circnscription du Bas-Rhin depuis 1997, avait le goût du contact humain et était connu pour sa proximité avec les électeurs. Remplacer Armand Jung ne sera pas chose aisée.
A gauche, Eric Elkouby ?
Du côté du PS, le premier candidat qui vient à l'esprit est Eric Elkouby. Depuis près de 20 ans, il est le fidèle assistant d'Armand Jung dont il est le suppléant. Il lui a déjà succédé en tant que conseiller départemental dans le canton Koenigshoffen-Elsau-Montagne Verte. Egalement conseiller municipal, il semble bien implanté dans l'ouest de Strasbourg.A droite, rien n'est joué
Rafler cette circonscription à la gauche ne sera pas chose aisée pour la droite, d'autant plus que malgré la victoire aux régionales de décembre dernier, Strasbourg reste à gauche.Parmi les candidats déjà sur les rangs, Jean-Emmanuel Robert, conseiller municipal et eurométropolitain, délégué de cette circonscription pour les Républicains. Il a déjà maintes fois tenté sa chance aux cantonales puis aux départementales, mais pour l'heure sans succès.
On a aussi évoqué le nom de Pascal Mangin, mais le conseiller régional vient de faire savoir qu'il avait assez à faire dans ses nouvelles fonctions.
Les Républicains souhaitant une candidature jeune et féminine, les regards se tournent également vers Elsa Schalk, l'une des figures montantes de la droite strasbourgeoise, l'une des vice-présidentes de la nouvelle région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine.
Au FN, ce sera Andréa Didelot
Il s'était retrouvé au second tour face à Eric Elkouby l'an dernier, avec près de 32% des voix aux départementales. Il est d'ores et déjà candidat à l'investiture.Quant à Europe Ecologie les Verts, candidature ou alliance, la stratégie n'est pas encore définie.
Ces candidatures devront être validées par chaque instance nationale des partis qui devront officialiser les investitures.
En cas d'échec de la gauche lors de cette législative partielle, Philippe Bies se retrouverait le seul député alsacien socialiste.
Reportage de Marie Heidmann et Manolo Ruch
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