L'ancien président Nicolas Sarkozy a fustigé lundi lors de son meeting à Reichstett (Bas-Rhin) ceux qui appellent les électeurs de gauche
à voter à la primaire de la droite et du centre, en accusant ceux-ci de "parjures".
"Je ne suis pas candidat à la primaire de la droite, du centre et de la gauche", a lancé Nicolas Sarkozy sous les applaudissements, faisant mine de s'interroger: "où est la loyauté, quand on appelle des électeurs de gauche à voter, à signer, parjures, un papier dans lequel ils s'engageraient à partager.
Nicolas Sarkozy est en Alsace. Le candidat à la primaire de la droite et du centre était en meeting hier à Reichstett. 1.500 personnes sont venues écouter l'ancien président. L'Alsace avait massivement voté pour lui à la présidentielle de 2012.
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©France 3 Alsace
Dans un entretien publié le matin même dans Libération, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin avait affirmé qu'Alain Juppé, qu'il soutient dans la primaire de la droite, s'adressait aux "déçus" des quinquennats Hollande mais aussi Sarkozy. Alors qu'on lui demandait si la participation d'électeurs de gauche à la primaire serait un "problème", M. Raffarin avait répondu: "la réalité, c'est surtout qu'il n'y a plus grand monde à gauche ! En vérité, on n'a pas affaire à des électeurs de gauche, mais plutôt à des électeurs déçus. Car le grand parti en France, c'est le parti des déçus: ceux du quinquennat Hollande, mais aussi ceux du quinquennat Sarkozy".
L'ancien président Nicolas Sarkozy a fustigé lundi lors de son meeting à Reichstett (Bas-Rhin) ceux qui appellent les électeurs de gauche
à voter à la primaire de la droite et du centre, en accusant ceux-ci de "parjures".
les valeurs de la droite?". "Quand on appelle à voter des électeurs de gauche, on se prépare à des arrangements, à mélanger un peu de gauche et un peu de droite, c'est alors qu'on n'a rien compris à la gravité des défis qui s'imposent à la France", a ajouté Nicolas Sarkozy, disant souhaiter une alternance "immédiatement compréhensible par chacun d'entre nous".