VIDEO. Un concours international d'attelage se déroule à Sélestat

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Sarah Pelletier participe pour la première fois à ce concours
Un concours international d'attelage se déroule du 28 au 30 avril 2023 à Sélestat. ©Philippe Dezempte

Du vendredi 28 avril au dimanche 30 avril, un concours international d'attelage se déroule à Sélestat (Bas-Rhin). 92 concurrents, venus d'Allemagne, de Suisse ou du Portugal, participent à trois jours de compétition de haut-niveau, ouverte gratuitement au public.

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Un concours international d'attelage se déroule au Grubfeld à Sélestat (Bas-Rhin), ce week-end, du vendredi 28 avril au dimanche 30 avril. 92 concurrents, venus d'Allemagne, de Suisse, des Pays-Bas ou du Portugal, y participent.

Il s'agit d'une compétition de niveau 3 étoiles, soit le plus haut niveau qui existe. Les trois jours de compétition s'articulent entre les épreuves de la reprise de dressage, du marathon et de la maniabilité.  Des concours comme celui-ci, il n'en existe qu'une dizaine dans toute l'Europe, entre le mois d'avril et septembre. 

« Du brio et de la rectitude »

Pour bien se placer, de nombreuses qualités sont requises : « le niveau de dressage du cheval, le niveau de compétences du meneur, du brio que l'on recherche chez le cheval puis de la rectitude pour l'épreuve du dressage », indique Jean-Claude Mériot, président de l'association Attelage Centre Alsace.

Des parcours très techniques où cheval et meneur doivent être parfaitement en phase. « Là, ce qu'il y a de compliqué, c'est qu'on demande au cheval énormément de changement d'allure, c'est-à-dire passer du trot rassemblé au trot moyen au trot rallongé sans faire une faute, sans avoir envie de passer au galop. Toutes les figures sont imposées et on fait toute l'année les mêmes reprises », explique Didier Mathis, qui fait partie du comité d'organisation du concours.

A la différence d'un cavalier, qui peut faire passer ses ordres et consignes au cheval par ses jambes, en attelage, le meneur a surtout sa voix, les rennes et le fouet, qui ne sert pas de sanction mais de guide.

L'aboutissement de 5 ans de travail

C'est la première fois que Sarah Pelletier participe à ce niveau de concours. Pour elle, c'est l'aboutissement de 4 à 5 années de travail. « L'épreuve s'est bien passée, je suis vraiment contente, la jument était là. J'étais avec elle, on était bien connectées, on a pas fait de bêtise donc c'est très bien. » 

Pierre Jung de Sélestat a été vice-champion du monde en attelage. Aujourd'hui, il fait la reconnaissance du parcours avec sa petite-fille, âgée de 17 ans, qui va concourir samedi à l'épreuve du marathon, soit 42 portes à franchir en plein galop. 

L'épreuve de maniabilité aura lieu ce dimanche. Le public peut assister gratuitement au concours.

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