Un an après sa mort, la famille et les amis de Naomi Musenga - décédée après avoir été rabrouée par le SAMU - organisait un rassemblement d'hommage en musique. Ils ont adressé une lettre ouverte aux hôpitaux universitaires de Strasbourg.

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Quatre-vingts personnes se sont rassemblées en fin de journée ce samedi 29 décembre place de l'hôpital à Strasbourg pour rendre hommage à Naomi Musenga un an tout juste après le décès de la jeune femme à 22 ans, après avoir été rabrouée par le SAMU, affaire qui avait suscité une vaste polémique lors de la révélation des échanges téléphoniques entre la jeune femme et les opératrices des secours.
 

Après avoir remercié les participants pour leur venue, le père de Naomi a voulu rappeler que ce rassemblement se tenait en mémoire de sa fille victime de l'"abandon" et du "mépris", pour montrer que le combat continue pour obtenir toute la vérité sur les causes de sa mort. Ses parents estiment que les premiers rapports d'expertise - qui avancent la thèse d'une surdose de paracétamol - ne leur donnent pas toutes les réponses. Selon, cette thèse de mort par paracétamol ne servirait qu'à "dédouaner" les vrais responsables. 
 Lecture a également été faite par le frère de Naomi d'une lettre ouverte aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS). Une lettre écrite par les parents de la jeune fille, dans laquelle ils disent toujours être en attente de réponse après la mort de leur fille. S'ils saluent le travail de beaucoup de gens dans le milieu médical, ils relèvent également les dysfonctionnements dont ils disent avoir été victimes.
Dans ce courrier, ils se disent '"méprisés, inconsidérés", déplorent qu'aucune excuse ne leur ait été formulée. Ils demandent aux HUS d'agir à travers une enquête interne, et de leur répondre.


 

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