Ce jeudi 4 février, l'école primaire de Kogenheim rouvre ses portes. Mais l'intoxication dont vingt-deux enfants et six adultes ont été victimes le 28 janvier dernier reste inexpliquée. De nouveaux tests sont prévus en fin de semaine.
La décision a été prise collectivement ce mardi soir 2 février, par le corps enseignant, l'inspectrice, les représentants des parents d'élèves et le maire : l'école élémentaire René Cassin de Kogenheim, fermée depuis l'après-midi du 28 janvier suite à une intoxication toujours inexpliquée, rouvrira ses portes ce jeudi 4 février au matin.
En effet, suite à cette intoxication d'une trentaine de personnes - intoxication heureusement sans gravité -, les nombreux tests effectués dans le bâtiment n'ont donné aucun résultat. Même si les maux de tête et de ventre étaient bien réels, rien ne confirme l'hypothèse initiale d'une présence de monoxyde de carbone. D'ailleurs, "il n'y avait pas de trace de monoxyde de carbone dans les prises de sang" des victimes de l'intoxication, précise le maire, Guillaume Forgiarini.
Des détecteurs de CO2 ont été installés dans les six classes, pour pouvoir repérer la moindre émanation suspecte. De nouveaux tests, confiés au bureau Véritas, sont prévus samedi prochain 6 février, à l'intérieur comme à l'extérieur des bâtiments. "Mais je doute qu'on trouve" soupire le maire.
Pour accompagner cette réouverture d'école pas comme les autres, soutenir les parents et les enfants encore inquiets, ainsi que les enseignants qui devront expliquer cette situation très particulière à leurs élèves, un protocole d'aide psychologique est mis en place par l'Académie.