Les fournisseurs d'énergie se gardent bien de trop communiquer sur le sujet, mais les particuliers qui disposent d'un chauffage individuel au gaz ou à l'électricité ont tout intérêt à regarder de plus près leur contrat. Car si la question d'une augmentation des coûts de l'énergie ne se pose plus, en revanche, il est peut-être possible de limiter la casse.

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Le diable se cache parfois dans les détails. En ce qui concerne les sommes qu'il faudra débourser pour se chauffer cet hiver, cet adage se vérifie. C'est une jeune strasbourgeoise qui a découvert le pot aux roses. Ou comment, d'un clic réduire ses factures mensuelles de moitié !
Fantine habite un deux pièces en duplex à Strasbourg. Un appartement ancien, mal isolé. Ce que l'on appelle une passoire thermique. Elle ne s'alarme donc pas de voir ses factures de chauffage augmenter d'année en année. "Je sais bien que mon appartement est mal isolé. C'est pour cela que je n'ai pas réagi devant les augmentations de mes factures. 95 euros par mois, puis 130 euros". Mais le dernier échéancier d'ES - Electricité de Strasbourg -  pour 2022/2023 a fini par la faire réagir. 225 euros par mois! Intenable! 

Un coup de fil qui change tout


225 euros à débourser chaque mois pendant un an, perspective impossible à concevoir. Fantine a donc eu la bonne idée de composer le numéro d'ES, pour demander des éclaircissements sur cette hausse vertigineuse. Et c'est là que son interlocutrice lui révèle le détail qui change tout. Fantine avait un contrat indexé sur le prix du marché à 0,13  euros le KwH. Hors, il suffisait de basculer vers un contrat indexé sur le prix réglementé, protégé par le bouclier énergétique mis en place par l'état, pour bénéficier d'un tarif à 0,06 euros le KwH. Soit, 50% de réduction. "Nous avons effectivement mis en place cette offre en Juin 2022, pour que nos clients puissent bénéficier du bouclier tarifaire" reconnaît Sandra Gauthier, du service communication de l'ES. Mais les offres souscrites avant cette date ne présentent donc pas forcément les mêmes avantages. 
Certes, dans les deux cas, les tarifs sont révisables chaque trimestre, mais le tarif réglementé restera dans tous les cas beaucoup plus intéressant, voire quasiment inchangé jusqu'en Juin 2023.  

Facile, sans conditions... Mais peu connu !


Il aura suffi d'un clic pour modifier le contrat. Et une signature en ligne pour que les nouvelles conditions, beaucoup plus avantageuses pour Fantine, soient effectives dès le lendemain. Pourtant, cette possibilité est peu connue. ES ne communique pas sur cette possibilité. Il faut donc la demander expressément pour en bénéficier. "Mais pour pouvoir le demander, encore faut-il savoir que cette possibilité existe" s'exclame Fantine. Une disposition qui peut aider de nombreux ménages, mais dont personne ne parle !


Pourtant, l'intérêt est réel. Lorsque Fantine a posté un récit de son expérience sur les réseaux sociaux, elle a obtenu des centaines de réactions dans l'heure qui suit. 

Manque de transparence


Les offres indexées sur les tarifs réglementés sont ouvertes à tous les particuliers, mais les fournisseurs ne jouent pas forcément le jeu de la transparence. "Nous avons eu de nombreux retours de consommateurs qui ont vu leur facture augmenter de façon exponentielle, et nous leur conseillons de regarder l'offre à laquelle ils ont souscrit" explique Caroline Keller cheffe du service Information et Communication du médiateur national de l'énergie, une entité indépendante instaurée par le ministère de l'environnement et de la transition écologique. 
Pire : certains fournisseurs prennent l'initiative de basculer les contrats de leurs abonnés vers les offres uniquement indexées sur le marché. "Ils ont le droit de le faire. Leur seule obligation est de prévenir l'usager un mois avant, mais il suffit que le mail se perde dans les spams...." observe Caroline Keller.

Un conseil : vérifier, et si nécessaire, changer d'offre, voire de fournisseur. C'est instantané, et c'est gratuit. 

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