Supporters du Racing, il fallait être au rendez-vous ce 28 février à 18h : 7000 billets environ, réservés aux abonnés, ont été mis en vente et se sont aussitôt arrachés. Il n'y a plus de places disponibles à la billetterie du stade Pierre Mauroy de Lille non plus.
11 900 billets réservés aux supporters de Strasbourg, dont une partie pour les invités du club et 7000 places environ vendus uniquement aux abonnés, le même quota pour les fans de Guingamp, et le reste mis en vente il y a plusieurs semaines déjà aux points de vente habituels du stade Pierre Mauroy de Lille, et voilà une enceinte de 50 000 places d'ores et déjà assurée d'être pleine le 30 mars prochain pour la finale de la Coupe de la Ligue.
Les plus fidèles supporters du Racing avaient noté le rendez-vous fixé par le club de longue date et l'attendaient dès la victoire des Alsaciens en demi-finale face à Bordeaux. Christophe Eber, inconditionnel du kop ciel et bleu, était en ligne deux heures avant l'ouverture de la billetterie déjà, deux ordinateurs, deux tablettes et un téléphone connecté depuis Obernai... Peu après 18h, soulagement : les billets sont dans la poche! "On les a, on les a, on les a! exhulte-t-il. On va à Lille! J'ai eu un peu peur quand même... c'est un soulagement!"
Car le temps d'une soirée, tous les billets ont trouvé preneurs. Avec 19 000 abonnés, le Racing ne pouvait pas contenter tout le monde. Seuls les Bretons de Guingamp ont encore l'occasion d'en saisir, leurs 11 900 places disponibles n'ont pas encore été toutes vendues aux abonnés, ils ont jusqu'au 2 mars pour s'en saisir, annonce le site du club de l'En Avant.
Inutile d'en chercher directement du côté du stade lillois, toutes les places réservées au grand public avaient été vendues dès le 4 février. Parmi eux, sans doute, de nombreux Alsaciens, qui viendront ajouter leurs voix à celles des abonnés. Christophe Eber et les autres ne ménageront pas leur peine, ils le promettent, pour pousser leur équipe à aller chercher le trophée dans cette "compétition modeste, reconnaît le supporter. Mais émotionnellement, pour nous les Strasbourgeois, ça peut être aussi fort que la Coupe du Monde cet été."