Covid-19 : un cluster dans une structure pour personnes handicapées à Illkirch

Un cluster signalé à l'AIPHAM, un établissement accueillant des personnes handicapées mentales à Illkirch :18 résidents et 9 salariés ont été testés positifs au coronavirus. Le tout premier cas avait été décelé le 15 mars dernier. Selon la direction, la situation est sous contrôle.

Un cluster, malgré les mesures de précaution : A l'AIPHAM (Association Illkirchoise Parents et Amis Handicapés mentaux) , le premier cas positif a été détecté le 15 mars dernier. Ils étaient quatre le lendemain, et 14 cas supplémentaires au terme d'un dépistage massif deux jours plus tard. En tout, 18 pensionnaires sur 20 ont donc été testés positifs  au sein du foyer d'accueil médicalisé.  

La directrice est formelle : la structure qui accueille des personnes déficientes mentales est en lien quotidien avec l'Agence Régionale de Santé, en toute transparence, et applique scrupuleusement les consignes qui lui sont données :  un espace de 4m2 par personne pour les repas, un sens de la circulation étudié afin de limiter les contacts, et bien sur, le port du masque. Il est bien sur obligatoire, mais la consigne n'est pas toujours bien comprise et acceptée par ce public particulier.

Depuis le 16 mars, les résidents sont à l'isolement, conformément aux directives des pouvoirs publics explique la direction dans un communiqué. une quarantaine planifiée au 28 mars et qui sera levée avec accord du médecin coordonnateur du foyer d'accueil médicalisé.

Une gestion de la crise qui ne fait pas l'unanimité

L'AIPHAM dispose aussi de 32 places en foyer d'accueil spécialisé, ainsi que d'un accueil de jour. Ce service a finalement été fermé en tout début de semaine, pour enrayer la chaine des contaminations.Trop tard selon le proche d'un membre du personnel qui fait partie des 9 salariés atteints. Ce témoin, qui a souhaité rester anonyme, s'inquiète du risque encouru désormais au sein même de sa famille, à cause de circonstances professionnelles mal gérées, dénonce-t-il . Car selon lui, les salariés ont été affectés d'un service à l'autre pour pallier l'absence de collègues, et de fait, pouvaient transmettre le virus, entre un service infecté, et un autre, jusque là épargné. 

Du côté de la direction cependant, on précise qu'aucun décès n'est à déplorer, et que la situation est en voie de normalisation : le centre d'accueil de jour pourrait rouvrir à partir du 6 avril.

 

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