« Les influences d’aujourd’hui conditionneront-elle les manières de faire l’amour demain ? » La question est posée sous forme de débat ce mercredi, de 16 à 18 heures, à la salle de l’Aubette dans le cadre du forum européen de bioéthique, qui a lieu à Strasbourg jusqu’au 4 février.
La nuit de la Saint-Valentin approche, et vous allez peut-être la passer sous la couette avec l’être aimé(e). À moins que vous ne vous vautriez sur votre canapé à manger de la glace devant une série Netflix, votre chat sur les genoux (au choix)… Pourtant, ce que vous faites - parfois - la nuit de la Saint-Valentin (si vous êtes en couple; désolé d’enfoncer le couteau dans la plaie si vous ne l’êtes pas) pourrait avoir disparu dans moins d’un siècle. C’est le postulat de la conférence proposée ce mercredi 31 janvier (à 16 heures) à la salle de l’Aubette par le forum européen de bioéthique. Cette discussion entre intervenants spécialistes du sujet est ouverte au public. Vous pouvez aussi la suivre depuis chez vous en cliquant sur le lien ci-dessous.
Le postulat ? Les mœurs et la technologie (tant en matière de reproduction que de divertissement sexuel) pourraient évoluer à un point tel qu’il pourrait ne plus y avoir de contact physique entre partenaires dans l’avenir. Seront présents pour expliquer cette vision un peu tristounette du futur Marie-Hélène Colson, psychothérapeute marseillaise, et la journaliste et anthropologue Agnès Giard, experte en tout ce qui concerne la sexualité d’aujourd’hui et de demain (par exemple, le phénomène des love dolls au Japon, sortes de poupées grandeur-nature à fonction sexuelle dont le silicone qui les constitue les ferait presque passer pour réelles).
La discussion sera encadrée par Philippe Brenot, psychiatre et anthropologue : ce sexologue connaît son sujet puisqu’il préside l’observatoire international du couple…