200 gilets jaunes d’Alsace, de Lorraine et de Franche-Comté se sont retrouvés ce dimanche 24 février, dans une salle d’Illkirch Graffenstaden pour réfléchir à la suite à donner à leur mouvement. L'idée d'une coordination de l’Est est née. Un appel allant dans ce sens a été voté.
La première rencontre des gilets jaunes de l’Est s’est tenue à Illkirch Graffenstaden ce dimanche 24 février, à l’appel du groupe présent chaque samedi matin, place de la République à Strasbourg. Des Alsaciens, des Lorrains et des Franc-Comtois ont fait le déplacement.
Le but : réfléchir ensemble, mener des actions conjointes et attirer de nouveaux participants. Car les gilets jaunes en sont conscients, leur mouvement doit trouver un nouveau souffle et davantage de cohérence. « Tout ça est peut-être un peu disséminé. L’objectif est d’arriver à travailler tous ensemble », explique Isabelle, l’une des organisatrices devant l’assemblée.
Dans la salle, les prises de parole et les revendications s’enchaînent. C’est une sorte de grande concertation mais version gilets jaunes. Plusieurs idées fusent : faut-il arrêter les manifester hebdomadaires et ne plus se retrouver qu’une fois par mois, tous ensemble dans une même ville d’Alsace voire du Grand Est ? Le RIC, évidemment, revient entre autres au débat, comme la suppression de la CSG pour tous et l’indexation des salaires sur les prix.
Tous semblent unanimes : pour que le mouvement survive, les gilets jaunes doivent oublier les querelles de groupes. L'idée d'une coordination de l’Est est née. En fin de journée, un texte a été voté : il appelle les gilets jaunes de l'Est de la France à se coordonner pour des actions communes et notamment une manifestation régionale à Colmar samedi prochain, le 2 mars.