Le 30 janvier, suite à la découverte du cadavre d’une mouette porteuse du virus de la grippe aviaire à Strasbourg, la préfète avait décidé de mettre en place une zone de contrôle temporaire de 20 km. La préfecture annonce ce jeudi 16 février étendre cette zone à l'ensemble du Bas-Rhin.
Depuis la fin du mois de janvier, le virus de la grippe aviaire a été détecté dans la faune sauvage, notamment sur des mouettes rieuses, en différents points de la région Grand Est, indique ce jeudi 16 février la préfecture du Grand Est.
Le 30 janvier, la découverte du cadavre d’une mouette infectée dans le quartier du Neudorf à Strasbourg a conduit la préfète du Bas-Rhin à prendre un arrêté visant à prévenir l’apparition de cette maladie dans les élevages. Une zone de contrôle temporaire (ZCT) de 20 km a été déterminée.
Cette circulation n’étant plus circonscrite à un périmètre restreint et afin d’assurer la meilleure protection des élevages de volailles du département, la préfète a décidé d’étendre la zone contrôle de temporaire à l’ensemble des communes du département. Cette zone de contrôle pourra être levée lorsqu’il ne sera plus constaté de nouveau cas dans la faune sauvage et si aucun signe évocateur d’influenza aviaire n’est décelé dans les exploitations.
Les mesures destinées à protéger les élevages de volailles et d’oiseaux captifs sont obligatoires. Les oiseaux domestiques doivent être mis à l’abri de tout contact avec la faune sauvage, faire l’objet d’une surveillance attentive et des analyses de laboratoire effectuées en cas de mortalité. L’utilisation d’appelants au gibier d’eau et les lâchers de gibier à plumes sont réglementés.
Eviter les zones humides
La préfecture rappelle qu’il est interdit, en tout temps et en tous lieux, de ramasser des oiseaux sauvages vivants ou morts et de les transporter. Il est spécifiquement demandé de ne pas s’approcher ni nourrir les oiseaux sauvages.
Il est rappelé que, pour éviter la diffusion du virus à d’autres oiseaux, l’ensemble du public doit éviter de fréquenter les zones humides (bords des étangs, des mares et des rivières) où stationnent les oiseaux sauvages, y compris en leur absence, du fait de la possible présence de virus dans les fientes et les sols souillés. Les oiseaux morts ou malades doivent être signalés en mairie pour permettre aux services de l’État d’intervenir.