L’auteur présumé de l’agression de deux jeunes femmes au plan d’eau du Baggersee à Illkirch-Graffenstaden le 26 août a été interpellé le 27 septembre par les policiers de la brigade anti-criminalité.
Le 27 septembre dans la matinée, un homme soupçonné d'avoir agressé deux femmes le 26 août au Baggersee à Illkirch-Graffenstaden, a été interpellé annonce la sûreté départementale du Bas-Rhin dans un communiqué. Le principal mis en cause a été arrêté à Betschdorf , au domicile de sa petite amie, par les effectifs de la brigade anti-criminalité (BAC) de Strasbourg. A l’issue de sa garde à vue, il a été présenté à la justice et déféré le 28 septembre à 14 heures.
Le 26 août 2020, deux jeunes femmes de 18 ans étaient accostées par un individu circulant sur un scooter. Celui-ci se lançait dans une opération de harcèlement à l’encontre des jeunes filles. Face à l’insistance du jeune homme, et après une mise en garde lui demandant de cesser, l’une des jeunes filles le giflait. Celui-ci mettait alors pied à terre et frappait la jeune fille à plusieurs reprises au niveau du visage occasionnant sa chute et allait jusqu’à de la frapper au sol. Il s’en prenait de la même manière à la seconde jeune fille. Un second individu intervenait alors et prenait place sur le scooter. Dans leur fuite, ils tentaient d’arracher le sac de la victime.
Cette dernière était prise en charge par les sapeurs-pompiers et était transportée au CHU. Les médecins décelaient une fracture de la face orbitaire inférieure, elle subissait en urgence une intervention chirurgicale. Ses blessures lui occasionnaient une ITT de 4 jours. Elle déposait plainte le 27 août 2020. L’enquête, menée par la sûreté départementale du Bas-Rhin, permettait d’identifier rapidement un mineur de 15 ans et son complice majeur, très défavorablement connus de la police et de la justice.
Le 9 septembre 2020, après de multiples surveillances et recherches par les effectifs de voie publique du commissariat de Strasbourg, le complice était interpellé. Il était entendu sous le régime de la garde à vue et remis en liberté à l’issue de son audition. Il reconnaissait les faits mais indiquait ne pas avoir participé aux violences.