L'humoriste Thomas Marty, installé à Paris, se produit le 20 janvier prochain à Strasbourg. En attendant, il prépare le terrain et chauffe son public. Pour sa date en Alsace, il a compilé dans une vidéo humoristique tous les clichés et toutes les anecdotes sur Strasbourg. Résultat : des petites piques qui font bien rire.
"Sortir à Offenbourg et pas à Strasbourg, pour éviter le péage", ou encore bien parler de "tarte flambée et non de flammeküche" : ce sont quelques conseils donnés par Thomas Marty, dans sa vidéo tournée à Strasbourg (Bas-Rhin).
L'humoriste parisien de 30 ans passe par la métropole alsacienne, le 20 janvier prochain. En attendant, il a déjà pris les devants pour séduire le public de la région. Dans une vidéo Instagram de "4 minutes 14" précisément, il liste des anecdotes ou quelques poncifs sur Strasbourg.
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30 000 likes plus tard, il nous livre ses petits secrets de fabrication de cette vidéo. Elle a notamment été tournée au marché de Noël, où il confie, avec humour évidemment, avoir "pris des kilos".
4 minutes en Velhop, 8 kilos après le marché de Noël
Avant toute chose, ne croyez pas que Thomas a vécu en Alsace, bien que ses anecdotes caustiques soient exactes. "Je me renseigne beaucoup, et je me rends dans la ville, dans des restaurants locaux. C'est là que je demande conseil aux gens, et qu'ils me donnent des bonnes adresses. Cela fait partie du travail à faire en amont", précise-t-il. La force de frappe des réseaux sociaux fait le reste. "Sur Instagram, je demande s'il y a des Strasbourgeois, et on m'envoie des renseignements sur la ville."
L'humoriste, installé à Paris, est "originaire de Saint-Raphaël, dans le Var". Dépaysement absolu pour lui, notamment au tournage de la vidéo. "Je l'ai tournée en trois jours, la semaine dernière, de lundi 4 à mercredi 6. J'ai pris des notes, loué un Velhop, et fait le tournage. Je voulais faire aussi des petits villages alsaciens, mais j'ai manqué de temps. Pour autant, la vidéo marche bien quand même", précise-t-il.
De Strasbourg, il garde un très bon souvenir. Gastronomique, d'abord. "J'ai dû goûter tous les plats, après le marché de Noël... La choucroute, les spaetzle, donc j'ai pris 8 kg." Sans compter l'ambiance, qui l'a séduit. "La ville est super jolie, les gens très très sympas et c'était un moment de régalade, là-bas."
De la banque à la scène
Avant d'être cet espoir du "stand-up", Thomas a vécu une autre vie, à l'image de l'humoriste Gaspard Proust : "À Paris, j'étais banquier, gestionnaire de patrimoine, pendant deux ans." Fatigué de ce milieu, il finit par le quitter en janvier 2020. Le Covid passe par là et c'est à ce moment qu'il commence à faire ses vidéos, "avec des millions de vues pendant le confinement".
Il concrétise un projet qu'il commençait à toucher du doigt, lors de ses derniers mois dans le secteur bancaire. "J'ai fait des premières parties au Point-Virgule, à Paris, avant le Covid. Jean-Philippe Bouchard, mon producteur, m'avait repéré en novembre 2019", se souvient-il. Thomas prend finalement son envol, quand les théâtres, cinémas et terrasses commencent à rouvrir. "J'ai enfin commencé après le troisième confinement, celui du printemps 2021. La première fois que j'ai joué, c'était le 16 juillet 2021."
Quelques péripéties pour celui qui clame ne pas avoir fait "d'école de théâtre, ni de parcours tout tracé". Le "stand-up", c'est "un coup de cœur, une passion", selon lui. Une passion qui le mène à se produire jusqu'en 2025, sur une cinquantaine de dates à travers la France. Il est même impatient de monter sur scène un certain 20 janvier, au palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg : "J'attends une grosse ambiance, comme un soir de match à la Meinau." Aux Alsaciens désormais de faire monter les décibels, dans moins d'un mois.