La SPA de Strasbourg submergée par une vague de lapins abandonnés, des familles d'accueil recherchées

La Société protectrice des animaux (SPA) de Strasbourg (Bas-Rhin) fait face à un afflux de nouveaux animaux de compagnie (Nac), plus précisément des lapins. De plus en plus, ces petits animaux qui demandent beaucoup de soins sont abandonnés. Depuis le lundi 13 décembre, des familles d'accueil sont recherchées.

Un lapin, c'est mignon. Une flopée de lapins abandonnés dans une cage de la Société protectrice des animaux (SPA) de Strasbourg, bien moins.

Et il y en a "beaucoup". Massivement délaissés au cours de l'année, ces nouveaux animaux de compagnie (Nac, qui comprennent aussi hamsters et autres cochons d'Inde) engorgent le refuge de la SPA de Strasbourg, comme les chats il y a peu.

Au point de pousser l'association installée derrière Ikéa à Cronenbourg (voir sur la carte ci-dessous) à lancer un appel à l'aide. Un appel sur les réseaux sociaux a été lancé le lundi 13 décembre 2021 afin de trouver des familles d'accueil.


France 3 Alsace a demandé des précisions à Catherine Bronner, salariée de la SPA de Strasbourg (on rappelle que cette association locale est indépendante de la SPA nationale). "Après des plaintes pour maltraitance, on a recueilli sept lapins, puis six supplémentaires. Et il y a beaucoup d'abandons. C'est exponentiel."

Signe que les lapins se démocratisent comme (nouveaux) animaux de compagnie, "on commence à avoir des signalements depuis plusieurs années, on fait des retraits. C'est souvent des gens qui ont des lapins en surnombre et qui n'ont pas les moyens d'assumer financièrement le coût d'un lapin, il faut savoir s'en occuper et c'est beaucoup de travail : si son transit intestinal s'arrête, il peut mourir." 

Les familles d'accueil intéressées peuvent envoyer un courriel à la SPA de Strasbourg (nacs@spa-strasbourg.org). S'y "connaître en lapins" est un plus, mais tout sera expliqué de A à Z, assure Catherine Bronner (voir la publication Facebook ci-dessous).


Le principal critère, c'est simplement d'avoir un peu de temps. Et même pas besoin d'avoir un jardin : on peut accueillir en vivant en appartement. "On fournit toute la nourriture et tout l'équipement nécessaire", ajoute l'amie des animaux. Qui se veut aussi rassurante. "C'est très propre, un lapin : ça fait litière, comme les chats."

Posséder déjà un lapin (tant qu'il est stérilisé) n'est pas rédhibitoire. Pas plus qu'un chien ou un chat... tant que ce dernier est sociable : ce serait dommage que le pensionnaire aux longues oreilles finisse mal.

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