Olivier Guez, lauréat du prix Renaudot 2017, donnera le coup d’envoi du match Racing-PSG le samedi 2 décembre au stade de la Meinau. Passionné de football depuis l'enfance, l'écrivain strasbourgeois est un grand supporter des Bleus et Blancs.
Olivier Guez parle d' «un rêve de gamin», enfin exaucé. L’écrivain strasbourgeois, lauréat du prix Renaudot 2017 pour son roman La disparition de Josef Mengele, ouvrira le bal du Racing-PSG à 17 heures le samedi 2 décembre. Ce rêve, il l'avait évoqué récemment lors d'une interview aux DNA. Le club ne s'est pas fait prier. C'est pour lui un «honneur» de recevoir, à la Meinau, un illustre et fervent supporter des Bleus et Blancs.
«Un mélange des genres» qu’affectionne l’écrivain mais aussi selon lui, Marc Keller, le président du RC Strasbourg qui est «un copain». Il faut dire qu’Olivier Guez est un amoureux de football. «C’est une passion qui est née très tôt, vers 7-8 ans et dont je ne suis jamais ressorti» nous a-t-il confié.
«Ça m’a donné le goût du voyage»
Enfant, il a joué à l’AS Menora Strasbourg. Etudiant en Angleterre, il a évolué dans le club de son université à Brighton. «Non seulement, j'adorais jouer mais j'adorais aussi regarder des matches, je lisais les comptes-rendus dans les DNA que mes parents recevaient tous les jours». L’écrivain se souvient des Coupes d'Europe qui ont bercé son enfance et des noms de clubs emblématiques: «l'Etoile Rouge de Belgrade, le Dinamo de Tbilissi, l'Ajax d'Amsterdam».
«Grâce au football, j'ai appris la géographie, ça a joué un rôle important dans ma formation intellectuelle et ça m’a donné le goût du voyage». Pour Olivier Guez, le football est comme une langue universelle qui permet de communiquer où que l’on soit sur la planète et quelles que soient nos origines.
«J'ai eu de la chance sur ce coup-là»
Samedi 2 décembre, Olivier Guez donnera donc le coup d’envoi d’une affiche de rêve : Racing-PSG, «J’ai eu de la chance sur ce coup-là, il se trouve que je devais être à Strasbourg le 3 décembre pour un salon». Les ingrédients d'une journée exceptionnelle semblent réunis. Un invité de marque à la Meinau et un adversaire de haut vol que Strasbourg n'avait pas reçu depuis près de 10 ans.