Une centaine d’orthophonistes – dont une majorité d’étudiantes – ont manifesté place Kléber ce jeudi 29 mars. Elles réclament la revalorisation du métier d’orthophoniste dans la fonction publique hospitalière. Et voudraient être reçues par la ministre de la Santé.
"Agnès! Où sont les orthos?! Dis-nous où sont les orthos!" (sur l’air de Papaoutai). Les orthophonistes – souvent étudiantes - ont donné de la voix, ce jeudi 29 mars sur la place Kléber. Chants détournés et slogans à la volée ont fusé autour de la statue de Jean-Baptiste Kléber.Le motif de leur colère est lié à la fonction publique hospitalière, où elles sont parfois employées après leur diplôme. Malgré leurs cinq ans d’études, elles y sont considérées – et payées – comme des bac+3. C’était même bac+2 jusqu’à un décret ministériel pris cet été – ce qui demeure insuffisant. Résultat : les orthophonistes désertent les hôpitaux publics. Et pour trouver des stages, les étudiantes doivent parfois parcourir des centaines de kilomètres et débourser des sommes folles… Quant aux patients, ils sont les premiers à pâtir de ce manque d’orthophonistes.
Leur revendication ? Être reçues par Agnès Buzyn, la ministre de la Santé – qui en a pris pour son grade dans les slogans et sur les pancartes. Sous le quinquennat précédent, Marisol Touraine ne s’en était jamais donné la peine…
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— Cécile Corallini (@CecileCorallini) March 29, 2018
Pour défendre leur profession, les orthophonistes de Clermont-Ferrand unissent leurs voix.#29mars #orthophonie #accèsauxsoins #formation @La_FNEO @orthophonistes@agnesbuzyn @EmmanuelMacron @EPhilippePM pic.twitter.com/3JepTmbcIr
— leBOUC (@asso_bouc) 29 mars 2018