Prévenir le suicide, le travail de fourmi de SOS Amitié Strasbourg

27 personnes se suicident chaque jour en France, c'est près de 11 000 personnes chaque année. La mission première de SOS Amitié, c'est de prévenir le suicide, à Strasbourg comme partout en France, depuis plus de 50 ans.

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Près de 11.000 personnes meurent de suicide en France par an, soit 27 personnes par jour, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Le 2 février est la Journée nationale de prévention du suicide à l'initiative de l'Union nationale de la prévention du suicide (UNPS). SOS Amitié Strasbourg s'associe pleinement, en tant que membre partenaire, à cette Journée nationale. Et nous sommes allés à leur rencontre, pour comprendre comment ils écoutent les personnes en détresse. Ils sont joignables au 03 88 22 33 33, depuis plus de 50 ans à Strasbourg.

SOS Amitié, bonjour. Chez nous, il n'y a pas de problème, vous pouvez tout dire, c'est anonyme.

Ici, depuis plus de 50 ans, des gens en détresse appellent pour parler, pour « déplier leurs problèmes » comme disent certains bénévoles. Les bénévoles sont anonymes, c'est pour cela que nous n'avons pas filmé leurs visages dans le reportage. Les appelants sont aussi anonymes.

L'association a pour premier objectif la prévention du suicide. 50 bénévoles se relaient à l'antenne de Strasbourg nuit et jour, 7 jour sur 7, pour écouter avec bienveillance, sans juger ni conseiller. D'ailleurs, l'association cherche des bénévoles. Au minimum, il faut pouvoir se rendre disponible 20 heures par mois, y compris la nuit ou le soir. Et chaque nouveau bénévole est formé pour devenir "écoutant", pour savoir quoi dire, trouver la bonne attitude. Et tous les bénévoles assistent régulièrement à des réunions pour mettre tout à plat, parler de ce qu'ils ont entendu, dire leur malaise ou leur difficulté à entendre certaines choses. La plupart des appels concernent des souffrances psychiques ou la solitude.

Et trouver le mot juste n'est pas toujours facile. Un bénévole se souvient d'un échange entre une écoutante et une transexuelle qui souffrait de sa relation à sa mère.

Moi je suis bien dans mon nouveau corps, j'aurais voulu qu'elle l'accepte. Au lieu de cela, elle m'insulte, me traite de putain." L'écoutante dit doucement : "si elle vous traite de putain, c'est qu'elle reconnaît votre identité féminine". Grand silence. "J'avais pas pensé à cela. Cette idée me fait revivre.


Un chat et une messagerie sont maintenant disponibles via leur site internet. Parce qu'écrire est pour certains plus facile que parler, surtout chez les moins de 25 ans.

Reportage de France 3 Alsace, dans le journal de 19h du 2 février 2017 :

Dans ce reportage, les bénévoles ne sont pas reconnaissables, cela fait partie de la charte de SOS Amitié et nous avons voulu le respecter. Interview : Anne-Marie Keller, chargée de communication de SOS Amitié Strasbourg ©France 3 Alsace

 

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