"La France et Strasbourg ont toujours été des terres d'asile et de refuge", a déclaré vendredi Roland Ries dans son discours à la Foire européenne. Il a annoncé que la ville travaille "en lien avec les associations d'aide aux réfugiés" à une mobilisation citoyenne.
"L’Allemagne d’Angela Merkel a fait le choix d’ouvrir ses frontières et d’accueillir les réfugiés. L’Etat français avec les collectivités locales doivent de leur côté s’ouvrir, accueillir temporairement ou définitivement ces réfugiés, le plus souvent des personnes qui ont vécu normalement dans leur pays, avec un métier et une formation.
Il s’agit là bien sûr d’une exigence morale, mais également d’une opportunité pour notre pays et pour Strasbourg. La cause mérite non seulement la mobilisation des pouvoirs publics, mais aussi celle des habitants. Strasbourg, capitale de l’Europe citoyenne, doit pouvoir montrer l’exemple de ce type d’initiatives.
Il s’agit de permettre l’hébergement de réfugiés par les citoyens qui ont la possibilité de le faire. Nous devons encore travailler à l’organisation de ce projet en lien avec les associations d’aide aux réfugiés et avec les institutions qui travaillent, à Strasbourg, à la promotion des droits de l’Homme".
Le PS du Haut-Rhin appelle la ville de Mulhouse à se mobiliser aussi
Le PS du Bas-Rhin salue la décision du maire de Strasbourg de joindre Strasbourg au "réseau des villes solidaires" et soutient la proposition du député Philippe Bies d'accueillir la Conférence mondiale sur les réfugiés.
De son côté, le PS du Haut-Rhin "appelle la ville de Mulhouse et son agglomération ainsi que l'ensemble du département du Haut-Rhin à prendre leur part, aux côtés des villes qui s’y sont déjà engagées, dans une grande mobilisation pour les réfugiés"
Rixheim a décidé de prendre en charge deux familles
Dans un communiqué, la ville annonce que ces familles "seront accueillies dans des logements de type HLM vacants afin de ne pas pénaliser toute personne éligible à leur attribution. L’hébergement, quant à lui, sera assuré par la collectivité. Les associations et structures caritatives, en collaboration avec la collectivité, prendront en charge les ressources courantes (nourriture, hygiène…)"
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