Strasbourg: 600 euros d'amende pour avoir renversé par accident la stèle de l'ancienne synagogue

Dans la nuit du 1er au 2 mars 2019, un automobiliste avait accidentellement renversé a stèle de l'ancienne synagogue de Strasbourg. L'incident, qualifié dans un premier temps d'acte antisémite volontaire, avait suscité une vive émotion.

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Un automobiliste a été condamné ce mardi 2 juillet à 600 euros d'amende et deux mois de suspension de permis pour avoir accidentellement renversé avec son véhicule la stèle de l'ancienne synagogue de Strasbourg. Le tribunal correctionnel de Strasbourg a également prononcé une amende de 4e classe de 150 euros à l'encontre du prévenu, âgé de 32 ans et qui comparaissait pour "défaut de maîtrise du véhicule" et "délit de fuite".

La découverte de la stèle renversée avait suscité une vive émotion le 2 mars 2019. Le maire de Strasbourg Roland Ries avait déclaré, "il s'agit à l'évidence d'un nouvel acte antisémite, cette fois en plein cœur de Strasbourg". Finalement, l'enquête menée par la cellule criminelle de sûreté départementale du Bas-Rhin avait permis de déterminer qu'il ne s'agissait absolument pas d'un acte antisémite.
 
Lors de l'audience le 25 juin, l'automobiliste avait contesté les faits. "J'étais bien sur les lieux mais je n'ai rien fait, a-t-il déclaré mardi à l'AFP. A cause de cette histoire, j'ai perdu mon boulot" de comptable, a-t-il expliqué, sans indiquer dans l'immédiat s'il entendait faire appel.

L'homme avait été placé en garde à vue grâce aux images de vidéosurveillance et à plusieurs témoignages. Ce trentenaire sans histoire avait reconnu avoir oublié des affaires dans la boîte de nuit, située près de la stèle et dont il sortait avec une amie. Il avait fait marche arrière pour se garer près de l'établissement.

Sa passagère a indiqué avoir entendu un choc. Son véhicule présentait plusieurs impacts à l'arrière. Il avait en revanche nié avoir percuté la stèle. Son avocate, Me Sendegul Aras, avait plaidé la relaxe, estimant que "l'enquête avait été bâclée" et que la vidéosurveillance, notamment, n'avait pas permis d'identifier formellement le véhicule.
 

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